FOLIES - JANVIER-FÉVRIER 2017
France, 2013, 1h35
avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Robert Leroy
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avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Robert Leroy
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Trois jours de la vie de Camille Claudel placée par sa famille dans un asile du Vaucluse et qui attend la visite de son frère Paul, dont elle espère qu’il va la faire libérer… Un film de Bruno Dumont qui ne prend jamais de comédiens professionnels et qui choisit une vedette comme héroïne, Juliette Binoche. Pour elle pas de maquillage, comme partenaires des malades mentaux, pas de scénario, des textes tirés de la correspondance de Camille. Comme décor un vrai asile, l’enfermement. Rarement le hiératisme et l’ascèse auront été poussés aussi loin au cinéma. Une cohérence qui fascine.
"Ce n'est pas que Bruno Dumont déteste les stars. Mais elles lui sont étrangères, inutiles. On mesure, donc, son étonnement devant le désir soudain de Juliette Binoche de travailler avec lui. Il la trouve « téméraire » et, durant un temps, se demande : « Qu'est-ce que je pourrais bien faire avec elle ? » Puis il l'imagine en Camille Claudel. Pas en héroïne d'une de ces biographies académiques et détestables qui font fureur, ces derniers temps. Il veut juste saisir quelques jours de son existence, au moment où elle a renoncé à son art, mais pas encore à sa vie. (...) Camille Claudel 1915 est un film austère, exigeant, presque immobile, où chacun semble à l'affût. Camille, de son frère. Binoche, d'un réalisateur qui exigerait d'elle tout ce qu'elle est prête à lui donner. Et Dumont, de cette vérité arrachée à l'artifice qu'il poursuit obstinément de film en film." Pierre Murat, Télérama
"Ce n'est pas que Bruno Dumont déteste les stars. Mais elles lui sont étrangères, inutiles. On mesure, donc, son étonnement devant le désir soudain de Juliette Binoche de travailler avec lui. Il la trouve « téméraire » et, durant un temps, se demande : « Qu'est-ce que je pourrais bien faire avec elle ? » Puis il l'imagine en Camille Claudel. Pas en héroïne d'une de ces biographies académiques et détestables qui font fureur, ces derniers temps. Il veut juste saisir quelques jours de son existence, au moment où elle a renoncé à son art, mais pas encore à sa vie. (...) Camille Claudel 1915 est un film austère, exigeant, presque immobile, où chacun semble à l'affût. Camille, de son frère. Binoche, d'un réalisateur qui exigerait d'elle tout ce qu'elle est prête à lui donner. Et Dumont, de cette vérité arrachée à l'artifice qu'il poursuit obstinément de film en film." Pierre Murat, Télérama
Séances
vendredi 03/02 20:45 - - lundi 06/02 18:30 - - jeudi 09/02 18:30
