SATYAJIT RAY • NOVEMBRE 2014
Inde, 1978, 1h52, VOSTF
avec Soumitra Chatterjee, Siddhartha Chatterjee, Santosh Dutta
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Soumitra Chatterjee, Siddhartha Chatterjee, Santosh Dutta
NUM • VERSION RESTAURÉE
Ce film, que Satayjit Ray destinait au grand public pour dissiper l'échec commercial des Joueurs d'échecs, lui permet de nous rappeler au souvenir de Feluda, un personnage de détective qu'il a lui-même inventé. Déroulant efficacement son intrigue, le film combine de manière subtile l'enquête et un sens de l'humour inattendu dans une oeuvre où cette tonalité est souvent endiguée.
"Tout l’art de Ray réside dans la mise en scène, la seule mise en scène (oublions la pureté qu’on attache souvent à ces mots). Ou comment exprimer l’essentiel de ce qui se joue entre les êtres humains non par la parole mais par les visages, la musique (que Ray compose lui-même et qui semble s’enrouler autour des personnages pour en extraire les sentiments), la lumière, la nature, les décors intérieurs (la première séquence est géniale), les travellings ou les zooms.
Pour paraphraser une célèbre formule truffaldienne au sujet d’Hitchcock, Ray raconte cette histoire d’amour comme il raconterait une histoire policière (ce qu’est aussi Le Dieu éléphant). Avec, en arrière-plan, les pièges de la création littéraire et de la politique qui, pour le meilleur et pour le pire, distraient les hommes et les femmes de leur destinée."
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
"Un polar pour enfants, où l'on retrouve les héros de La Forteresse d'or : le détective privé Felu, son jeune cousin Tapesh et son ami M. Ganguli, auteur de romans d'aventures. Tous trois enquêtent, dans les ruelles de Bénarès et au bord du Gange, sur la disparition d'un petite statue en or de Ganesh, le dieu éléphant. Mais l'énigme policière, aussi bien ficelée soit-elle, n'est qu'un prétexte pour nous obliger à déchiffrer d'autres énigmes : le secret de chaque personnage. Un film passionnant sur le vrai et le faux, sur le pouvoir de l'imaginaire. C'est-à-dire l'art."
Claude-Marie Trémois, Télérama
"Tout l’art de Ray réside dans la mise en scène, la seule mise en scène (oublions la pureté qu’on attache souvent à ces mots). Ou comment exprimer l’essentiel de ce qui se joue entre les êtres humains non par la parole mais par les visages, la musique (que Ray compose lui-même et qui semble s’enrouler autour des personnages pour en extraire les sentiments), la lumière, la nature, les décors intérieurs (la première séquence est géniale), les travellings ou les zooms.
Pour paraphraser une célèbre formule truffaldienne au sujet d’Hitchcock, Ray raconte cette histoire d’amour comme il raconterait une histoire policière (ce qu’est aussi Le Dieu éléphant). Avec, en arrière-plan, les pièges de la création littéraire et de la politique qui, pour le meilleur et pour le pire, distraient les hommes et les femmes de leur destinée."
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
"Un polar pour enfants, où l'on retrouve les héros de La Forteresse d'or : le détective privé Felu, son jeune cousin Tapesh et son ami M. Ganguli, auteur de romans d'aventures. Tous trois enquêtent, dans les ruelles de Bénarès et au bord du Gange, sur la disparition d'un petite statue en or de Ganesh, le dieu éléphant. Mais l'énigme policière, aussi bien ficelée soit-elle, n'est qu'un prétexte pour nous obliger à déchiffrer d'autres énigmes : le secret de chaque personnage. Un film passionnant sur le vrai et le faux, sur le pouvoir de l'imaginaire. C'est-à-dire l'art."
Claude-Marie Trémois, Télérama
Séances
Dimanche 2/11 14:30
Samedi 8/11 21:00
Lundi 24/11 18:15
Samedi 8/11 21:00
Lundi 24/11 18:15
