SATYAJIT RAY • NOVEMBRE 2014
Inde, 1965, 1h14, VOSTF
avec Soumitra Chatterjee, Madhabi Mukherjee, Haradhan Bannerjee
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Soumitra Chatterjee, Madhabi Mukherjee, Haradhan Bannerjee
NUM • VERSION RESTAURÉE
Apparaissant souvent comme une suite au rabais (et en plus court) du génial Charulata, Le Lâche mérite le détour et peut-être même plus l'attention. On y retrouve les sublimes interprètes du film précédent replacés dans un scénario à la noirceur bien pesée mais dont le drame semble comme neutralisé par le caractère momentané de l'action. Une panne d'automobile se muant en halte ombrageuse.
"Cette étude des mœurs des « gentlemen farmers » indiens en 1960, loin de l’humanisme auquel le cinéaste nous a habitués, brille en quelque sorte par sa noirceur. Le voyage orphique de cet homme de cinéma au pays des amours mortes, cruelle expérience de séparation, mérite donc d’être vu pour ce qu’il est : un film sombre et réaliste.
On est frappé d’emblée, dans les premières scènes nocturnes rythmées par un jazz mélancolique très américain, par la moiteur et la trivialité d’un décor (une station service) manifestement emprunté au film noir. L’heure n’est plus à l’escarpolette, à la calligraphie ni à la contemplation : l’Inde est moderne, ses transports ne sont plus amoureux mais ferroviaires ou automobiles."
Max Robin, Critikat
"Un automobiliste tombé en panne est accueilli par un planteur de thé. Une nuit, une journée : le temps de reconnaître, dans l'épouse du planteur, la femme qu'il aimait mais n'a pas eu le courage d'épouser... Un tout petit récit que Satyajit Ray filme comme on imagine que Tchekhov l'aurait écrit."
Claude-Marie Trémois, Télérama
"Cette étude des mœurs des « gentlemen farmers » indiens en 1960, loin de l’humanisme auquel le cinéaste nous a habitués, brille en quelque sorte par sa noirceur. Le voyage orphique de cet homme de cinéma au pays des amours mortes, cruelle expérience de séparation, mérite donc d’être vu pour ce qu’il est : un film sombre et réaliste.
On est frappé d’emblée, dans les premières scènes nocturnes rythmées par un jazz mélancolique très américain, par la moiteur et la trivialité d’un décor (une station service) manifestement emprunté au film noir. L’heure n’est plus à l’escarpolette, à la calligraphie ni à la contemplation : l’Inde est moderne, ses transports ne sont plus amoureux mais ferroviaires ou automobiles."
Max Robin, Critikat
"Un automobiliste tombé en panne est accueilli par un planteur de thé. Une nuit, une journée : le temps de reconnaître, dans l'épouse du planteur, la femme qu'il aimait mais n'a pas eu le courage d'épouser... Un tout petit récit que Satyajit Ray filme comme on imagine que Tchekhov l'aurait écrit."
Claude-Marie Trémois, Télérama
Séances
Dimanche 2/11 17:00
Dimanche 23/11 14:30
Mardi 25/11 20:30
Dimanche 23/11 14:30
Mardi 25/11 20:30
