Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Les Oiseaux (The Birds)


de Alfred Hitchcock



CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • DÉCEMBRE 2015

USA, 1963, 2h, VOSTF
avec Tippi Hedren, Rod Taylor, Suzanne Pleshette
NUM • VERSION RESTAURÉE


Les Oiseaux (The Birds)
Melanie Daniels, jeune femme très chic, achète deux perruches, des "inséparables". Elle se rend au port de Bodega Bay. Là-bas, des événements inquiétants se produisent : des oiseaux, isolés, puis de plus en plus nombreux, fondent sur les humains... En août 1961, alors qu'il prépare l'adaptation au cinéma de la nouvelle "Les Oiseaux" de Daphné du Maurier, Alfred Hitchcock entend parler d'un incroyable fait divers survenu à Santa Cruz : une étonnante et tragique invasion d'oiseaux marins venus se fracasser sur les maisons. Si Hitchcock, déclare à la fin de la bande annonce du film "i[Les Oiseaux pourrait être le plus terrifiant des films que j’ai réalisés",]i ironiquement il démarre le film sur le rythme d’une comédie romantique piquante. Comme les derniers grands films de Hitchcock, Les Oiseaux se range dans la catégorie des œuvres qui innovent, réjouissent ou dérangent, mais ne s’oublient pas.

"Les Oiseaux fait partie de ces grands et rares films d'angoisse qui font peur même après plusieurs visions. Le postulat est d'une simplicité lumineuse : et si les oiseaux, animaux pacifiques et insaisissables, devenaient soudainement un danger de mort ? Jugement dernier, révélateur d'attitudes multiples (de l'inconscience à la lâcheté ou à la solidarité) ou de motifs sexuels (mère castratrice, viol symbolique dans le grenier...), cet assaut de volatiles recèle maintes interprétations possibles, en plus de la terreur évidente qu'il suscite. Terreur efficace parce que extrêmement réaliste, résultat de prouesses techniques minutieuses. Le regroupement lent et progressif des oiseaux dans le dos de Melanie, puis leur attaque à la sortie de l'école restent des modèles de tension et de mise en scène pure. On ne se remet jamais tout à fait de ce cauchemar éclatant." Jacques Morice, Télérama



- - mercredi 2/12 14:30 - - dimanche 6/12 20:30 - - mercredi 9/12 18:15 - - samedi 12/12 17:00
- - vendredi 18/12 20:30