CYCLE HOLLYWOOD, L'ÂGE D'OR DES STARS • AOÛT- SEPTEMBRE 2015
USA, 1953, 1h59, VOSTF
avec Audrey Hepburn, Gregory Peck, Eddie Albert
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avec Audrey Hepburn, Gregory Peck, Eddie Albert
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En visite officielle à Rome, une jeune princesse qui ne supporte plus le poids du protocole fait une escapade d’une journée. Elle rencontre un jeune homme dont elle ignore qu’il est journaliste… Un retour à la comédie pour Wyler, plus connu depuis plus de vingt ans pour des drames à dimension sociale. Il fait passer ce sujet très "presse people" grâce à la légèreté du trait, la distance et l’humour. Dans Rome magnifiquement photographiée par Henri Alekan, se joue un conte de fées au goût finalement un peu amer. Gregory Peck, un peu décalé par rapport aux rôles plus durs qui en ont fait une vedette, abandonne sa carapace de journaliste cynique pour être conquis par le sourire d’Audrey Hepburn qui illumine ce film qui la propulsa au premier plan.
"Si Vacances romaines conserve de bout en bout une certaine précision comique et son charme enfantin, il recèle d’autres émotions, peut-être plus profondes qu’il n’y paraît : Joe et Ann sont et resteront deux êtres perdus, enfermés dans leurs désirs et l’illusion qu’ils pourraient assouvir en une petite journée. L’épilogue, surprenant, dit clairement ce que la légèreté a pu masquer un temps : chacun conserve sa place dans une société qui classe les êtres, et les prisons, ouvertes ou dorées, sont toujours des prisons. La touche de Wyler, réalisateur de L’Insoumise, n’est pas étrangère au dénouement abrupt du film. En dehors du protocole, Ann/Hepburn est le visage de la découverte et de la joie ; rentrée au bercail, elle est la figure presque tragique de la femme qui n’a pu échapper à son statut. Le charme frivole comme l’amertume font la force du film, une nuance intéressante, presque existentielle, à laquelle les nombreuses reprises du thème ne se sont que rarement adaptées." Ariane Beauvillard, Critikat.com
"Si Vacances romaines conserve de bout en bout une certaine précision comique et son charme enfantin, il recèle d’autres émotions, peut-être plus profondes qu’il n’y paraît : Joe et Ann sont et resteront deux êtres perdus, enfermés dans leurs désirs et l’illusion qu’ils pourraient assouvir en une petite journée. L’épilogue, surprenant, dit clairement ce que la légèreté a pu masquer un temps : chacun conserve sa place dans une société qui classe les êtres, et les prisons, ouvertes ou dorées, sont toujours des prisons. La touche de Wyler, réalisateur de L’Insoumise, n’est pas étrangère au dénouement abrupt du film. En dehors du protocole, Ann/Hepburn est le visage de la découverte et de la joie ; rentrée au bercail, elle est la figure presque tragique de la femme qui n’a pu échapper à son statut. Le charme frivole comme l’amertume font la force du film, une nuance intéressante, presque existentielle, à laquelle les nombreuses reprises du thème ne se sont que rarement adaptées." Ariane Beauvillard, Critikat.com
Séances
Jeudi 27/08 21:00
Lundi 31/08 18:30
Samedi 5/09 14:45
