France, 1966, 1h36
avec Anne Wiazemsky, François Lafarge
NUM, version restaurée
avec Anne Wiazemsky, François Lafarge
NUM, version restaurée
Un marchand de grains, avare et sombre, acquiert l'âne Balthazar vendu à la suite du décès de son ancien propriétaire, le vagabond Arnold. Balthazar, avec l’œil d’un juge, traverse par la suite divers groupes humains représentant chacun un vice : avarice, ivrognerie, paresse, etc. Son existence sera mêlée à celle d’une fille perdue qui renforcera le drame. "[...] des coups de fouets battent la terre. Le tonnerre retentit. Le ciel noircit le cadre et la pluie déferle. Le son déchaîné du tonnerre se joint au timbre véhément du fouet. Bresson cadre ensuite en plan rapproché l'animal qui s'abreuve de l'eau de pluie qui s'écoule d'une gargouille dans un seau. La pluie offre à l'animal une trêve et une renaissance transitoire : l'orage le sauve pour un court instant de la nature tyrannique et malsaine de l'homme." - Corinne Maury "L'attrait de la pluie"
précédé de La Pluie (Regen) de Joris Ivens
Pays-Bas, 1929, 14 min • documentaire • NUM, version restaurée
"Dans la pluie, c’est l’objet qui nous gênait, car il impose sa présence impérieuse. Si je prends, par exemple, une auto dans la pluie, je dois me défendre contre l’objet normal, standard, qui attire l’attention que je veux fixer sur l’accident, c’est-à-dire l’eau. Le soleil, le vent, les premières gouttes, l’eau en torrent, le retour au soleil, forment tout l’élément du drame, privé de toute littérature. Mais toute la vie et les hommes, leur marche, leurs actions, se transforment sous l’influence de la pluie… Je ne cherche pas le symbole, l’objet seul m’intéresse. La pluie est hautement photogénique, car elle est lumière et mouvement, et Amsterdam, avec ses canaux, sublimise encore le thème, puisqu’elle est la ville de l’eau…" Joris Ivens
précédé de La Pluie (Regen) de Joris Ivens
Pays-Bas, 1929, 14 min • documentaire • NUM, version restaurée
"Dans la pluie, c’est l’objet qui nous gênait, car il impose sa présence impérieuse. Si je prends, par exemple, une auto dans la pluie, je dois me défendre contre l’objet normal, standard, qui attire l’attention que je veux fixer sur l’accident, c’est-à-dire l’eau. Le soleil, le vent, les premières gouttes, l’eau en torrent, le retour au soleil, forment tout l’élément du drame, privé de toute littérature. Mais toute la vie et les hommes, leur marche, leurs actions, se transforment sous l’influence de la pluie… Je ne cherche pas le symbole, l’objet seul m’intéresse. La pluie est hautement photogénique, car elle est lumière et mouvement, et Amsterdam, avec ses canaux, sublimise encore le thème, puisqu’elle est la ville de l’eau…" Joris Ivens
Séance unique
- - samedi 6/12 17:00
> séance présentée par Jérôme Baron, directeur artistique du festival des 3 Continents et co-président du Cinématographe
> Sous-titrage SME disponible pour les personnes sourdes ou malentendantes, publics@lecinematographe.com
> Audiodescription disponible pour les personnes aveugles ou malvoyantes, publics@lecinematographe.com
> séance présentée par Jérôme Baron, directeur artistique du festival des 3 Continents et co-président du Cinématographe
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