France, 2006, 1h39
École & Cinéma 2025/26 - Cycle 3 - 1er trimestre
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Il était une fois deux enfants bercés par la même femme : Azur, blond aux yeux bleus, fils de châtelain et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de servante. Très vite l’injustice des hommes les sépare mais, marqués par la légende de la Fée des djinns que leur racontait leur nourrice, une quête commune les réunit à nouveau. Un conte coloré au graphisme original.
"Les personnages évoluent, à tous les sens du terme, sur des décors d'une beauté sidérante. La langue arabe, non traduite, et la langue française se font écho tout au long avec la fluidité des sources."
Dominique Widemann, Libération
"Jusqu'à maintenant, les longs métrages en images de synthèse ont été, à de rares exceptions près, l'apanage des grands studios américains qui ont imposé une norme esthétique avec la même violence, la même pesanteur que celle qui a fait du graphisme disneyen la norme universelle de l'animation pendant si longtemps - les fourrures numérisées au poil près remplaçant les truffes noires et brillantes. Parce que Michel Ocelot et son équipe proposent une alternative à cette norme, la vision d'Azur et Asmar est passionnante de bout en bout. Au lieu de jouer une fois de plus sur les illusions de matière et de perspective que permet l'animation en trois dimensions, Azur et Asmar explore les possibilités graphiques et chromatiques des images de synthèse. (…) Entre le prologue médiéval et ses enluminures de pixels et le finale dans le palais de la fée des djinns, qui tient à la fois des chefs-d'œuvre de l'architecture musulmane et des fantaisies orientales du XIXe siècle, Michel Ocelot tisse une tapisserie de plans et d'images qui surprennent et ravissent."
Thomas Sotinel, Le Monde
"À la simplicité du récit fait écho la simplicité de l’image. Le cinéaste a fait le choix la 3D assistée par ordinateur, choix inhabituel pour un artisan expert dans les techniques tradItionnelles (souvenons-nous des ombres chinoises en papier découpé de Princes et Princesses). Là encore, Michel Ocelot surprend. Habituellement les films en 3D vont vers plus de volume, plus de profondeur de champ, plus d’effets de réel. En un mot, « plus d’épate » (voir les mouvements de caméra en forme de loopings de Ratatouille !). Azur et Asmar est un film 3D totalement libéré de « l’effet de réel ». « L’animation, dit Michel Ocelot, c’est de l’orfèvrerie. Quelques grammes suffisent. » Il va donc se refuser tout superflu, rester fidèle à un seul principe : être lisible. Les personnages ont été dessinés de façon particulière. Un léger modelé pour les visages et les mains. Un aplat (sans pli et sans ombre) pour les costumes. L’éclairage est celui des icônes, avec une lumière générale de face, à la manière des miniatures persanes. L’hyperréalisme permis par la 3D n’est utilisé que pour les bijoux berbères portés par Jenane." Extrait du Cahier de notes École & Cinéma par Bernard Génin
"Les personnages évoluent, à tous les sens du terme, sur des décors d'une beauté sidérante. La langue arabe, non traduite, et la langue française se font écho tout au long avec la fluidité des sources."
Dominique Widemann, Libération
"Jusqu'à maintenant, les longs métrages en images de synthèse ont été, à de rares exceptions près, l'apanage des grands studios américains qui ont imposé une norme esthétique avec la même violence, la même pesanteur que celle qui a fait du graphisme disneyen la norme universelle de l'animation pendant si longtemps - les fourrures numérisées au poil près remplaçant les truffes noires et brillantes. Parce que Michel Ocelot et son équipe proposent une alternative à cette norme, la vision d'Azur et Asmar est passionnante de bout en bout. Au lieu de jouer une fois de plus sur les illusions de matière et de perspective que permet l'animation en trois dimensions, Azur et Asmar explore les possibilités graphiques et chromatiques des images de synthèse. (…) Entre le prologue médiéval et ses enluminures de pixels et le finale dans le palais de la fée des djinns, qui tient à la fois des chefs-d'œuvre de l'architecture musulmane et des fantaisies orientales du XIXe siècle, Michel Ocelot tisse une tapisserie de plans et d'images qui surprennent et ravissent."
Thomas Sotinel, Le Monde
"À la simplicité du récit fait écho la simplicité de l’image. Le cinéaste a fait le choix la 3D assistée par ordinateur, choix inhabituel pour un artisan expert dans les techniques tradItionnelles (souvenons-nous des ombres chinoises en papier découpé de Princes et Princesses). Là encore, Michel Ocelot surprend. Habituellement les films en 3D vont vers plus de volume, plus de profondeur de champ, plus d’effets de réel. En un mot, « plus d’épate » (voir les mouvements de caméra en forme de loopings de Ratatouille !). Azur et Asmar est un film 3D totalement libéré de « l’effet de réel ». « L’animation, dit Michel Ocelot, c’est de l’orfèvrerie. Quelques grammes suffisent. » Il va donc se refuser tout superflu, rester fidèle à un seul principe : être lisible. Les personnages ont été dessinés de façon particulière. Un léger modelé pour les visages et les mains. Un aplat (sans pli et sans ombre) pour les costumes. L’éclairage est celui des icônes, avec une lumière générale de face, à la manière des miniatures persanes. L’hyperréalisme permis par la 3D n’est utilisé que pour les bijoux berbères portés par Jenane." Extrait du Cahier de notes École & Cinéma par Bernard Génin