PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2010                 
            
                     USA, 1954, 1h48, VOSTF
Avec Gene Kelly, Van Johnson, Cyd Charisse
RÉÉDITION
                 
            Avec Gene Kelly, Van Johnson, Cyd Charisse
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                     Deux chasseurs américains, perdus dans les Highlands en Ecosse, tombent par hasard sur un village non mentionné sur la carte, peuplé de gens étranges, qui se préparent à célébrer une noce. L'un des chasseurs, Tommy, tombe amoureux de l'une des villageoises, Fiona, mais se trouve confronté à un bien grand dilemme lorsqu'il apprend que le village de Brigadoon n'apparaît qu'une fois par siècle, et pour une journée seulement...
Réalisation irréprochable, décors chatoyants, incroyable mise en scène et jeux d’acteurs.
« Mon emploi de la couleur dans Brigadoon vient pour une bonne part des peintures anglaises représentant des paysages écossais que j'ai pu étudier : dans tous ces tableaux se retrouvaient justement ces couleurs tirant sur le jaune, un aspect particulier du ciel, une atmosphère. »
Entretien avec Vincente Minnelli, par C. Bitsch et J. Domarchi, « Cahiers du cinéma » n°74, août-septembre 1957
« Grand admirateur des surréalistes, notamment des peintres, Vincente Minnelli s'est inspiré de leurs idées sur le bonheur qui naît d'un certain regard teinté de folie qu'il suffit de poser sur les choses. Brigadoon n'est pas qu'un joli petit village niché au creux d'une colline de bruyère. C'est l'incarnation même de l'imaginaire : érigées contre la morosité, les frontières délimitent un espace où tous les voeux se réalisent, où seule la joie a droit de cité. Brigadoon symbolise aussi l'inconscient : Tommy fuit la réalité d'un mariage déprimant pour se réfugier dans l'insouciance et l'oubli. Et la créature de rêve dont il tombe amoureux ressemble fort à une version fantasmée de sa future épouse, pénible mégère qu'il préfère voir en danseuse pleine d'attentions. Dix ans plus tard, Jacques Demy rendra hommage à ce chef-d'œuvre onirique en offrant à Gene Kelly un nouveau voyage au pays de la félicité, avec Les Demoiselles de Rochefort. »
Marine Landrot, Télérama
                 
            Réalisation irréprochable, décors chatoyants, incroyable mise en scène et jeux d’acteurs.
« Mon emploi de la couleur dans Brigadoon vient pour une bonne part des peintures anglaises représentant des paysages écossais que j'ai pu étudier : dans tous ces tableaux se retrouvaient justement ces couleurs tirant sur le jaune, un aspect particulier du ciel, une atmosphère. »
Entretien avec Vincente Minnelli, par C. Bitsch et J. Domarchi, « Cahiers du cinéma » n°74, août-septembre 1957
« Grand admirateur des surréalistes, notamment des peintres, Vincente Minnelli s'est inspiré de leurs idées sur le bonheur qui naît d'un certain regard teinté de folie qu'il suffit de poser sur les choses. Brigadoon n'est pas qu'un joli petit village niché au creux d'une colline de bruyère. C'est l'incarnation même de l'imaginaire : érigées contre la morosité, les frontières délimitent un espace où tous les voeux se réalisent, où seule la joie a droit de cité. Brigadoon symbolise aussi l'inconscient : Tommy fuit la réalité d'un mariage déprimant pour se réfugier dans l'insouciance et l'oubli. Et la créature de rêve dont il tombe amoureux ressemble fort à une version fantasmée de sa future épouse, pénible mégère qu'il préfère voir en danseuse pleine d'attentions. Dix ans plus tard, Jacques Demy rendra hommage à ce chef-d'œuvre onirique en offrant à Gene Kelly un nouveau voyage au pays de la félicité, avec Les Demoiselles de Rochefort. »
Marine Landrot, Télérama
Séances
                     mercredi 15 décembre à 20h30
lundi 20 décembre à 21h
vendredi 24 décembre à 18h30
dimanche 26 décembre à 20h45
            lundi 20 décembre à 21h
vendredi 24 décembre à 18h30
dimanche 26 décembre à 20h45