LE CINÉMA DES ENFANTS

Contes Chinois I


Collectif



LE CINÉMA DES ENFANTS • PREMIÈRE SÉANCES • DÉCEMBRE 2013

Chine, 1960-1985, 35 min • 3 films
NUM • Premières Séances • À partir de 3 ans

Trois contes poétiques, nourris d’une musique pleine de vie, de sensibilité et d’humour et utilisant les techniques traditionnelles et ancestrales de l’encre de chine et de l’aquarelle pour mettre en scène la faune et la flore des lacs, rivières et autres mares : Les têtards à la recherche de leur maman, L’épouvantail, Les Singes qui veulent attraper la lune.


LES TÊTARDS À LA RECHERCHE DE LEUR MAMAN
de Te Wei
Chine, 1960, 15 min, VF
Au fond d'un paisible étang viennent de naître des dizaines de petits têtards qui partent à la recherche de leur mère-grenouille. Chemin faisant, ils rencontrent successivement des poussins, des crevettes, des poissons d'or, un crabe, des tortues et même un poisson-chat un peu bougon. Au fur et à mesure, ils dressent enfin le portrait robot de leur maman : "Elle a de grands yeux, un ventre blanc et quatre pattes"... Mais eux constatent qu'ils ne se reconnaissent pas dans cette description. et pourtant "les enfants ressemblent à leurs parents" leur répète-t-on ! "Tel père, tel fils" (en chinois : "You qifu biyou qizi")


L'ÉPOUVANTAIL
de Hu Jinqing
Chine, 1985, 10 min, sans paroles
Un éleveur de poissons essaie de se protéger de la gourmandise de deux oiseaux effrontés et gloutons, qui pillent le fruit de son travail. Il construit un épouvantail dont se moquent éperdument les volatiles. Mais auront-ils le dernier mot ? Dans ce film, Hu Jinqing associe le style “fleurs et oiseaux” avec ses magnifiques glycines et la représentation des personnages du peuple sur des fonds bleu vert, rappelant ainsi la noble peinture sur soie des Tang (600-900 après J-C).


LES SINGES QUI VEULENT ATTRAPER LA LUNE

de Zhou Keqin
Chine, 1981, 10 min, sans paroles
Après avoir grimpé les uns sur les autres, des singes essaient d’attraper la lune, sans l’atteindre. C’est alors que l’un d’entre eux, voyant le reflet de l’astre de la nuit au fond d’un puits, persuade ses amis de la capturer à la surface de l’eau ! Zhou Keqin renouvelle la technique du papier découpé qui est en fait déchiré et dont les fibres imbibées de couleur donnent cet aspect incroyablement duveteux aux singes qui semblent couverts d’une épaisse fourrure. Un clin d’œil amusé aux ombres chinoises.

Séance


Dimanche 5 janvier 11h