MEMBRES ET PARTENAIRES

Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America)


de Sergio Leone



SÉANCE SPÉCIALE • JANVIER 2019

Italie / États-Unis, 1984, 4h12, VOSTF
avec Chuck Low, Robert De Niro, James Woods
NUM • version restaurée

Soirée tout à fait spéciale, notre directeur, celui du Cinématographe, a 40 ans.

Emmanuel Gibouleau, vous (spectateurs et spectatrices) le connaissez à la caisse, à la projection, à la présentation des séances, des films, peu expansif mais si présent. Vous ne le connaissez peut-être que très peu, mais vous connaissez ses goûts en matière de films dont il parle si aisément, vous connaissez les ciné-concerts de bulCiné et sa "Loi du Genre". Ce que vous voyez moins c’est la subtilité de sa connaissance en cinéma et son ardeur dans la commission de programmation. Vous les distributeurs vous le connaissez mieux, vous avez certainement repéré sa vigilance sur "les conditions Cinématographe" qu’il défend avec ténacité. C’est tout cela Emmanuel, c’est aussi un collègue attentionné et rigoureux.
Emmanuel arrive au début des années 2000 dans le projet de Ciné Nantes, avec l’association d’étudiant·es bulCiné, dont les projections "soirées films en miroir" ont lieu dans la salle du Cinématographe, alors en pause d’activité et ouverte ponctuellement. Bénévole pendant plusieurs années, il participe aux mémorables commissions de programmation des débuts, mais surtout, il œuvre pour "rendre la communication plus visible", comme il le dit avec tact. Embauché le 1er avril 2004, il devient alors le monsieur communication de l’association, mais sa motivation et son engagement font qu’Emmanuel sait très vite tout faire : il obtient son CAP de projectionniste, fait de la comptabilité... et c’est début 2014 qu’il prend la direction. Une passation qui aurait pu être délicate mais qu’il mène avec grand talent.

Merci Emmanuel et bon anniversaire, avec ton film préféré.

Catherine Cavelier

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Du début des années 1920 à la fin des années 1960, la destinée de David "Noodles" Aaronson et de ses amis, depuis leur enfance dans le ghetto juif de New York jusqu’aux plus hautes sphères du crime organisé de la ville. Il était une fois en Amérique, monumental film testamentaire de Sergio Leone, clôt une trilogie consacrée à certaines périodes cruciales de l’histoire américaine, après Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois la révolution.
Certains films contiennent tout le cinéma et achèvent avec éclat et puissance la carrière de cinéastes devenus des mythes. Certains films embrassent un siècle avec un mouvement proustien, racontent la grande Histoire en figurant de grandes destinées. Certains films disent ce qu’est l’amitié, ce qu’est l’amour, ce qu’est l’honneur, ce qu’est la trahison. Certains films échappent aux catégories, aux schémas narratifs classiques, à la résolution unique. Certains films inscrivent durablement dans la mémoire une perspective tragique du pont de Manhattan depuis Brooklyn, un légendaire thème musical composé par Ennio Morricone, une fumée d’opium qui appelle toutes les interprétations. Certains films vus à l’adolescence laissent une empreinte indélébile sur une vie de cinéphile, qu’ils ont peut-être même déterminée, et ouvrent une porte sur le temps, sur le monde, sur ce que le cinéma dit et que la vie peine à formuler. Il était une fois en Amérique est de ceux-là, pour une soirée et pour l’éternité.
Nicolas Thévenin

Séance unique

- - jeudi 24/01/19 18:15

Bande-annonce