MEMBRES ET PARTENAIRES

Petit programme # 1 : Texture et Surface


Mercredi 27 mars, une séance autour de neuf courts-métrages



MIRE • 2012/2013

Neuf films expérimentaux qui expriment chacun une certaine matérialité de l'image et questionnent tous ensemble la notion de surface. La surface de l'image capturée, composée de grains d'argent ou de pixels. La surface est aussi celle de l'image projetée, de la rencontre des rayons de lumière sur l'écran, support qui capte ou interrompt la lumière. Des machines à ombre, une nature morte, des émulsions ou signaux électroniques, qui véhiculent et interrogent la nature même des constituants d'une image.


LICHTSPIEL SCHWARZ-WEISS-GRAU
de Laszlo MOHOLY-NAGY • 1930, 6 min
Superpositions d'objets métalliques et d'ombres. Ombres réapparaissant, soudain l'ombre d'un ballon, auréole de lumière crue. Image positive et négative, éblouissement, prismes qui se défont sans cesse. Mouvements, grilles étranges qui se déplacent. Spirales tournoyantes, qui toujours reviennent. Toutes les formes solides se dissolvent en lumière.

VERGENCE
de Tina FRANK & Florian HECKER • 2010, 7 min
Convergence et divergence déterminent la stabilité et la définition par lesquelles un objet est perçu.

YOU BE MOTHER
de Sarah PUCILL • 1990, 7 min
YOU BE MOTHER utilise une animation en image par image de manière à perturber l'ordre traditionnel de l'animé et de l'inanimé, du fluide et du solide. Un espace hallucinatoire se met en place à partir du moment où une image fixe du visage de l'artiste est projetée sur des tasses et des assiettes posées sur une table.

LOUDTHINGS
de TELCOSYSTEMS • 2008, 13 min
Loudthings est la représentation audiovisuelle d’une expédition dans les profondeurs d’un ordinateur. En recourant à une série d’instructions élémentaires telles que la modulation, le masquage et le feedback, TELCOSYSTEMS a programmé un réseau de processus algorithmiques qui s’auto-organise, afin de créer de l’image et du son spatial.

ELEMENTS OF NOTHING
de Takashi MAKINO • 2007, 17 min
J’ai créé des bruits par un agrégat de matière organique. Cette matière qui a perdu son sens et son nom permet au spectateur de trouver ses propres images. Les images sont composées de lumière et de sons, plutôt que de mots.

MY LIFE AS A BEE
de Robert SCHALLER • 2002, 6 min
Un point de vue imaginé de l’œil d'une abeille lors d'une journée de printemps au Golden Gate Park. Une caméra primitive faite maison révèle un monde de couleur vibrante, frénétique, menant une course exaltée entre les fleurs et se perdant dans les réjouissances de la survie et du soleil.

POSSESSED
de Fred WORDEN • 2010, 9 min
Une séquence avec le passage d'un train, des voyageurs en mouvement et une femme se tenant immobile sur le quai devient une étude de mouvements illusoires. Nous aimons regarder fixement ce train qui passe. En fait, nous semblons ne jamais nous en lasser.

LOOK INSIDE THE GHOST MACHINE
de Péter LICHTER • 2012, 5 min
Les premiers cinéastes d'avant-garde croyaient que le cinéma avait la fonction d'une machine qui pouvait générer des émotions pures. La principale composante de cette “machine” était le celluloïd, qui a désormais disparu... ainsi que ses fantômes clignotants.

HOLLYWOOD MOVIE
de Volker SCHREINER • 2012, 7 min
Une transformation en film du texte Film scenario de Nam June Paik. Des stars hollywoodiennes parlent à la manière de Paik : "vous pouvez rendre n'importe quel film hollywoodien intéressant si vous le coupez plusieurs fois..."

Séance unique

Mercredi 27 mars 2013 à 20:45
(gratuit pour les adhérents de Mire et étudiants de l'ESBANM sur réservation)