RÉTROSPECTIVE CLAIRE DENIS • OCTOBRE 2011
France-Allemange, 2008, 1h35
avec Adèle Ado, Ingrid Caven, Grégoire Colin, Alex Descas, Mati Diop, Nicole Dogué
avec Adèle Ado, Ingrid Caven, Grégoire Colin, Alex Descas, Mati Diop, Nicole Dogué
Lionel est conducteur de RER. Il vit avec Joséphine. Sa femme ? Son amie ? Non, sa fille...
Aujourd'hui, c'est une jeune femme. Ils vivent côte à côte, un peu à la manière d'un couple, refusant les avances des uns et les soucis des autres. Pour Lionel, seule compte sa fille, et pour Joséphine, son père. Peu à peu, Lionel réalise que le temps a passé, même pour eux. L'heure de se quitter est peut-être venue...
La douceur et l'acuité du regard de Claire Denis donnent toute la teneur des liens familiaux qui unissent ce père et sa fille.
"Une ivresse doucereuse, un plaisir ambré, une hypnose sensuelle, 36 chandelles filmiques, zéro mal de crâne, voilà à peu près l’effet produit par 35 rhums. Claire Denis signe là un de ses films les plus simples et limpides (un père et sa fille qui ont du mal à se séparer), tout en faisant surgir de sa caméra le genre d’envoûtement sur pellicule dont on la sait capable. Dans son genre, 35 rhums est un film vaudou."
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
"Sans heurt, le film fait sentir le passage des saisons, l'empreinte d'événements irrémédiables, l'engloutissement de petits continents secrets - un amour ancien qui ne renaîtra pas, un chat qui emporte en mourant les derniers vestiges d'une histoire familiale...
Claire Denis entendait filmer les liens entre les générations à la manière d'Ozu autrefois. L'hommage transposé, délocalisé, s'avère étrangement harmonieux. Comme le maître japonais, la cinéaste peut rendre bouleversant un objet aussi trivial qu'un autocuiseur, d'abord symbole d'une intimité partagée, puis déchu au rang de simple ustensile, toujours à la même place, mais dans un lieu où quelqu'un manque à jamais."
Louis Guichard, Télérama
Aujourd'hui, c'est une jeune femme. Ils vivent côte à côte, un peu à la manière d'un couple, refusant les avances des uns et les soucis des autres. Pour Lionel, seule compte sa fille, et pour Joséphine, son père. Peu à peu, Lionel réalise que le temps a passé, même pour eux. L'heure de se quitter est peut-être venue...
La douceur et l'acuité du regard de Claire Denis donnent toute la teneur des liens familiaux qui unissent ce père et sa fille.
"Une ivresse doucereuse, un plaisir ambré, une hypnose sensuelle, 36 chandelles filmiques, zéro mal de crâne, voilà à peu près l’effet produit par 35 rhums. Claire Denis signe là un de ses films les plus simples et limpides (un père et sa fille qui ont du mal à se séparer), tout en faisant surgir de sa caméra le genre d’envoûtement sur pellicule dont on la sait capable. Dans son genre, 35 rhums est un film vaudou."
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
"Sans heurt, le film fait sentir le passage des saisons, l'empreinte d'événements irrémédiables, l'engloutissement de petits continents secrets - un amour ancien qui ne renaîtra pas, un chat qui emporte en mourant les derniers vestiges d'une histoire familiale...
Claire Denis entendait filmer les liens entre les générations à la manière d'Ozu autrefois. L'hommage transposé, délocalisé, s'avère étrangement harmonieux. Comme le maître japonais, la cinéaste peut rendre bouleversant un objet aussi trivial qu'un autocuiseur, d'abord symbole d'une intimité partagée, puis déchu au rang de simple ustensile, toujours à la même place, mais dans un lieu où quelqu'un manque à jamais."
Louis Guichard, Télérama
Séances
dimanche 23 octobre à 16:30
mardi 25 octobre à 18:00
mercredi 26 octobre à 20:30
mardi 1er novembre à 21:00
• Mercredi 26 octobre • 20:30 • Film présenté par Nicole Fernandez Ferrer, déléguée générale
du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir • soirée proposée par Ciné Femmes
mardi 25 octobre à 18:00
mercredi 26 octobre à 20:30
mardi 1er novembre à 21:00
• Mercredi 26 octobre • 20:30 • Film présenté par Nicole Fernandez Ferrer, déléguée générale
du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir • soirée proposée par Ciné Femmes
