Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Hannah Arendt


de Margarethe Von Trotta



CARTE BLANCHE CATHERINE CAVELIER • OCTOBRE 2014

All./France, 2013, 1h53, VOSTF
avec Barbara Sukowa, Axel Milberg, Janet McTeere
NUM

Hannah Arendt
Hannah Arendt n'est pas un biopic. La gageure de Margarethe von Trotta est autre : expliquer au plus grand nombre l'un des concepts les plus passionnants et controversés du XXe siècle... Avril 1961 : la philosophe juive allemande Hannah Arendt accepte de couvrir pour The New Yorker, le procès Eichmann à Jérusalem. Von Trotta continue, avec force, à ouvrir les yeux des Allemands sur leur lourd passé, et leurs grandes figures féminines. Rétrospective au 8ème Festival de Films de Femmes en 1989.



Séances

Samedi 25/10 15:00



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Margarethe Von Trotta
Margerethe Von Trotta actrice, réalisatrice et scénariste du cinéma allemand.
Réalisatrice cosmopolite et polyglotte, parlant parfaitement quatre langues, elle se dit attachée à l'Allemagne à travers sa langue, sa littérature et sa poésie. Et son passé, malgré elle. De là son exploration têtue de la mémoire et de la conscience de ce pays, depuis une trentaine d'années, qui a fait sa réputation. De la révolutionnaire Rosa Luxemburg (1986) « première victime juive du XXe siècle », à Hanna Arendt Hannah Arendt (2013), en passant par Rosenstrasse (2003), Margarethe von Trotta a décrit le combat de femmes insoumises, en proie à la solitude, au doute parfois, mais vaillantes. Tant par leur engagement que par leur pensée. Dans ce pays où le nazisme, même soixante-dix ans plus tard, reste une plaie toujours vive, elle est un exemple d'humanisme réfléchi.

Retrospective Magarethe Von Trotta au 8ème festival de films de Femmes à Nantes. Films présentés en tant que réalisatrice : L’honneur perdu de Katarina Blum (1975) co réalisé avec Volker Schlhöndorf, Les Années de Plomb (1981), L’amie (1982), Rosa Luxembourg (1985) et Les 3 sœurs (1988) - en tant qu’actrice : Coup de grâce de Volker Schlhöndorf .