USA, 1944, 1h54, VOSTF
avec Ingrid Bergman, Charles Boyer, Joseph Cotten
NUM, version restaurée
avec Ingrid Bergman, Charles Boyer, Joseph Cotten
NUM, version restaurée
À l'occasion de la publication de son essai "Le Gaslighting ou l'art de faire taire les femmes" aux éditions de l'Observatoire, rencontre avec Hélène Frappat, philosophe, critique de cinéma, romancière et traductrice. En partenariat avec la librairie La Vie devant soi.
Gaslight, c’est d’abord le titre d'un film de George Cukor dépeignant le calvaire de Paula, manipulée jusqu’à la folie par son mari ; une œuvre qui a donné son nom à un concept-clé du féminisme, le gaslighting. Hélène Frappat lève le voile sur une notion au cœur des débats mais encore peu connue en France et en propose une lecture historique, sociologique, politique et philosophique.
Il y a quelques années, Paula s'est enfuie de Londres après l'assassinat non élucidé de sa tante Alice. Établie depuis dix ans en Italie, elle y rencontre un pianiste, Gregory, qu'elle épouse. Par amour pour ce dernier, elle se laisse convaincre de revenir habiter dans la maison où sa tante a été étranglée. Mais le bonheur ne dure pas : à peine installé à Londres, Gregory commence à se montrer de plus en plus distant avec sa femme et l'accuse de perdre la tête. Peu à peu, Paula se laisse convaincre et doute de sa propre santé mentale.
"J’adorais le film Gaslight de Cukor, son côté gothique, c’est un genre qui m’a toujours fascinée. Étant également traductrice de l’anglais, j’ai vu apparaître le mot gaslight il y a assez longtemps. Un jour, je me suis demandé s’il avait un rapport avec le film, et je me suis rendu compte que c’était le cas : j’en ai été sidérée. J’ai trouvé cela bouleversant, précisément par mon rapport au cinéma. J’aurai du mal à faire la différence entre la découverte de la lecture et celle du cinéma, car j’ai découvert les deux en même temps et avec la même force d’hypnose. Par ailleurs, j’ai toujours pensé, quand je faisais des études de philosophie, que le cinéma était un lieu de pensée extraordinaire, probablement le plus fort, en ce qui me concerne. C’est un laboratoire politique de la société, et peu à peu, j’ai également compris, à travers ce mot et son usage, la façon dont le langage pouvait être perverti." - Hélène Frappat, dans l'émission "Le Book Club" sur France Culture
Gaslight, c’est d’abord le titre d'un film de George Cukor dépeignant le calvaire de Paula, manipulée jusqu’à la folie par son mari ; une œuvre qui a donné son nom à un concept-clé du féminisme, le gaslighting. Hélène Frappat lève le voile sur une notion au cœur des débats mais encore peu connue en France et en propose une lecture historique, sociologique, politique et philosophique.
Il y a quelques années, Paula s'est enfuie de Londres après l'assassinat non élucidé de sa tante Alice. Établie depuis dix ans en Italie, elle y rencontre un pianiste, Gregory, qu'elle épouse. Par amour pour ce dernier, elle se laisse convaincre de revenir habiter dans la maison où sa tante a été étranglée. Mais le bonheur ne dure pas : à peine installé à Londres, Gregory commence à se montrer de plus en plus distant avec sa femme et l'accuse de perdre la tête. Peu à peu, Paula se laisse convaincre et doute de sa propre santé mentale.
"J’adorais le film Gaslight de Cukor, son côté gothique, c’est un genre qui m’a toujours fascinée. Étant également traductrice de l’anglais, j’ai vu apparaître le mot gaslight il y a assez longtemps. Un jour, je me suis demandé s’il avait un rapport avec le film, et je me suis rendu compte que c’était le cas : j’en ai été sidérée. J’ai trouvé cela bouleversant, précisément par mon rapport au cinéma. J’aurai du mal à faire la différence entre la découverte de la lecture et celle du cinéma, car j’ai découvert les deux en même temps et avec la même force d’hypnose. Par ailleurs, j’ai toujours pensé, quand je faisais des études de philosophie, que le cinéma était un lieu de pensée extraordinaire, probablement le plus fort, en ce qui me concerne. C’est un laboratoire politique de la société, et peu à peu, j’ai également compris, à travers ce mot et son usage, la façon dont le langage pouvait être perverti." - Hélène Frappat, dans l'émission "Le Book Club" sur France Culture
Séance unique
Mercredi 17 avril à 20:30 : séance présentée par Hélène Frappat
> Rencontre avec Hélène Frappat à la librairie La Vie devant soi (76 rue du maréchal Joffre à Nantes) le jeudi 18 avril à 19:00.
> Rencontre avec Hélène Frappat à la librairie La Vie devant soi (76 rue du maréchal Joffre à Nantes) le jeudi 18 avril à 19:00.
