Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

LE CINÉMA DES ENFANTS

La Belle et la bête


de Jean Cocteau



LE CINÉMA DES ENFANTS • POUR LES PLUS GRANDS • DÉCEMBRE 2013

France, 1946, 1h36
avec Josette Day, Jean Marais
RÉÉDITION • À partir de 8 ans

La Belle et la bête
Pour l'offrir à sa fille, le père de la Belle cueille, sans le savoir, une rose appartenant au jardin de la Bête, qui s'en offense. Afin de sauver son père, la Belle accepte de partir vivre au château de la Bête. Chef d'oeuvre de Cocteau, plein de magie et de poésie.


"Comme Melville ou Pasolini quelques années plus tard, Cocteau réinvente le cinéma en bouleversant des règles qu’il ignore la plupart du temps, soutenu, aidé et encouragé par son équipe. Sans cette innocence, les images de La Belle et la Bête ne seraient pas aussi saisissantes, avec des trucages aussi primitifs que sublimes, avec les acteurs glissant en direction de la caméra au lieu de l’inverse, les jeux de miroirs, les ralentis et les images qui défilent à l’envers. Sans ce combat de chaque instant contre les éléments extérieurs, les autres et lui-même Cocteau n’aurait pas signé un des plus beaux films de l’histoire du cinéma."
Olivier Père, Arte

"Ce qui frappe immédiatement à la vision de La Belle et la Bête, c'est la (re)découverte de ces décors enchanteurs, baroques et féeriques qui concourent encore et toujours à faire de cette histoire, adaptée par Cocteau lui-même d'une fable écrite au XVIIIème siècle par Leprince de Beaumont, un véritable plaisir des yeux et des sens. Bien entendu, le raffinement extrême des textes, la direction d'acteurs en tous points remarquable et la maîtrise technique de l'arsenal propre au cinéma (même si Cocteau n'est pas seul ici puisqu'il a demandé et a bénéficié des conseils techniques avisés de René Clément), participent aussi à faire de ce film le chef-d'œoeuvre que l'on sait. Il n'en reste pas moins que la beauté plastique indéniable de l'ensemble dont les inspirations sont à rechercher du côté de certaines toiles de Vermeer et d'illustrations de Gustave Doré, imprime à tout jamais les rétines de bonheur, même les plus blasées."
Sandy Gillet, Ecran large

Séance


Samedi 21 décembre 17h
Vendredi 27 décembre 15h
Dimanche 5 janvier 14h15