Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Le Scandale Paradjanov


de Serge Avédikian, Olga Fetisova



CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JANVIER-FÉVRIER 2015

Ukr-Fr-Géor-Arm, 2014, 1h35, VOSTF • avec Serge Avédikian
NUM • SORTIE NATIONALE

Le Scandale Paradjanov
Une évocation de la vie mouvementée de Serguei Paradjanov, réalisateur soviétique d’avant garde. Auteur de films cultes, dont Les Chevaux de feu et Sayat Nova, son anticonformisme et son désir d’indépendance, lui valent 5 années d'emprisonnement dans les geôles soviétiques. S’il en ressort meurtri, Paradjanov conserve pour autant son indéfectible sens de l'humour, son excentrisme et surtout sa passion pour l’art et la beauté.


"On pense au "cinéma de poésie" de Pasolini, totalement en accord avec cet esprit libre qui vivait dans l'ailleurs des mythes et des icônes."
Bernard Génin, Positif

"Un hommage en forme de poème cinématographique au réalisateur russe.(...) « Paradjanov, tu es magnifique mais insupportable » : tout le personnage du beau film de Serge Avédikian et Olena Fetisova est dans cette phrase que l’épouse du cinéaste soviétique lui adresse au terme d’une journée que l’on suppose marquée des excentricités de l’artiste. Elle ne nous dit pas grand-chose de ce que l’homme Paradjanov a pu être au plus profond de lui-même. Mais Serge Avédikian, qui a pourtant connu le réalisateur et l’interprète passionnément dans le film, n’a pas cette prétention : c’est bien au personnage que son film se réfère, au sens où Paradjanov avait fait de la mise en scène, excentrique, provocatrice, parfois nébuleuse, un art autant qu’un mode de vie."
Noémie Luciani, Le Monde

"Le Scandale Paradjanov évoque comme dans un rêve et souvent comme dans un cauchemar l’existence chaotique de ce cinéaste extravagant, plus grand que la vie, sorti de la prestigieuse VGIK (école de cinéma de Moscou), dans une URSS évidemment peu amène avec son anticonformisme et sa liberté de création."
Jean-Bapstiste Morain, Les Inrockuptibles

"L'élan d'enthousiasme que souleva, en France, la découverte des films du Géorgien Sergueï Paradjanov (1924-1990) est aujourd'hui un vieux souvenir. Que ravive cette évocation, presque un biopic. Le film s'ouvre par un moment primordial : en réalisant en Ukraine Les Chevaux de feu (1964), Paradjanov devient un génie et un maudit, un poète du cinéma dans le collimateur du pouvoir soviétique. Qui le jettera en prison pour homosexualité... Le titre paraît pourtant forcé pour ce film, au ton volontiers joyeux. Interprété avec beaucoup de tendresse par Serge Avédikian, Paradjanov apparaît comme un rebelle, un rêveur prenant tout à la légère, sauf l'art ! Le montrer comme un personnage étonnant, un phénomène, le rend séduisant, proche de nous. Serge Avédikian donne envie de revoir les films de Paradjanov."
Frédéric Strauss, Télérama

"Le tandem ne tente pas plus de singer le cinéma de Paradjanov ; il invente des formes qui entremêlent des moments de prose, la vie du cinéaste mise en scène et des éclats de poésies plastiques, pour dire tout à la fois les démêlés sentimentaux, son rapport avec les pouvoirs, son goût pour la théâtralité, les étoffes, les bijoux, les collages.
Le pari était risqué, il est gagné haut la main."

Jacques Kermabon, Bref

Séances

Dimanche 8/02 21:0
Mardi 10/02 18:30
Samedi 14/02 14:30
Mardi 17/02 20:45
Dimanche 22/02 18:30