Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Paris, Texas


de Wim Wenders



CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • AOÛT/SEPTEMBRE 2014

Allemagne, 1984, 2h30, VOSTF
avec Harry Dean Stanton, Dean Stockwell, Nastassja Kinski, Aurore Clément
VERSION RESTAURÉE

Paris, Texas
Après 4 ans d’absence, un homme réapparaît un beau jour en plein désert. Tout le monde le croyait mort. Perdu, l’homme tente désespérément de recoller les morceaux de sa vie. Chez son frère, il récupère Hunter, son fils et part à la recherche de sa femme. Paris, Texas est un blues lancinant, tout en couleurs et en nuances, soutenu par la musique de Ry Cooder.


"Un long travelling, une caméra caressant les ocres, les jaunes et les rouges des canyons, des pleins et des creux de l’Ouest américain, un aigle majestueux qui se pose sur un pic. D’abord, en silence, et puis, cette musique : deux accords de guitares, minimalistes, une corde un peu plus tenue, une note vibrante, à la fois simple et contenant tout. Pas un autre musicien que Ry Cooder n’aurait pu mieux habiller les sublimes premiers plans de Paris, Texas. D’ailleurs, Wim Wenders ne voulait pas d’autre compositeur. (...) Paris, Texas, suivant des parcours, des espaces, est souvent vu comme le film le plus américain de Wenders. Pourtant, nul référence, nul appel à un John Ford par exemple, tentation pourtant possible dès les premiers lieux du film surgis. Juste peut-être une imprégnation particulière… En préparation au tournage Wim Wenders, aguerri à l’art photographique, parcourt l’Ouest américain armé d’un Plaubel 90 mm et s’imprègne de lieux improbables, des villes quasi désertiques, des déserts fantomatiques. Au regard de ses photos on retrouve le ton, la couleur de Paris, Texas, pour lequel il travaille, comme presque toujours, avec le directeur de la photographie Robby Müller (auteur de la photo de nombreux films de Jarmusch et von Trier notamment). Des petites maisons plantées au milieu de nulle part, d’immenses stations services vides, des couleurs saturées par les lumières artificielles de la nuit, des rouges, des jaunes, des bleus très vifs, couleurs primaires aussi simples et non dégrossies, si belles et frappantes, à l’image des personnages écrits par Wenders et Shepard. "
Sarah Elkaïm, Critikat

Séances

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