Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Police Fédérale Los Angeles (To Live and Die in L.A.)


de William Friedkin



CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • FÉVRIER - AVRIL 2017

USA, 1985, 1h56, VOSTF
avec Willem Dafoe, William L. Petersen, John Pankow, Debra Feuer
NUM • VERSION RESTAURÉE

Police Fédérale Los Angeles (To Live and Die in L.A.)
Richard Chance est un flic tête brûlée, obsédé par la traque du faussaire Rick Masters. Le jour où son coéquipier est abattu alors qu'il menait une opération en solo, Chance va peu à peu dévier de la légalité pour parvenir à ses fins et régler ses comptes... "Déplorons la stupidité du titre français et louons l'un des polars les plus significatifs des années 80. Soutenu par une photo hyperréaliste de Robby Müller et une musique agressive du groupe Wang Chung, Friedkin plonge, dès le générique, le spectateur dans un Los Angeles futuriste, en pleine mutation et en pleine décomposition. Dans un climat hyper violent, des flics obsessionnels traquent des truands aussi fous qu'eux. Cette peinture morbide a déplu à tout le monde. C'est pourtant une œuvre lucide, sans fioritures." François Guérif

"Police fédérale, Los Angeles est une symphonie des bras cassés, un concerto de ratages récurrents et de maladresses diverses. L’époque ne semble plus être celle de l’action efficace (horizon modèle du cinéma américain), mais de l’action se retournant contre elle-même. Saisissant par son montage, sa bande musicale due à Wang Chung et sa photographie signée Robby Müller (le chef opérateur de Wim Wenders), le clinquant hédoniste des années 1980, Police fédérale, Los Angeles s’affirme comme un pur théâtre de la dépense, désignée tout autant par les initiatives aveugles des policiers (déclenchant notamment une spectaculaire poursuite en voitures) que par la fureur destructrice de Masters, brûlant régulièrement ses propres tableaux ainsi que des billets de banque par poignées. Le plus remarquable du film reste quelque chose qui semble s’être perdu à Hollywood depuis longtemps : un pessimisme profond et une violence sèche, dénuée de toute emphase, seule façon de rendre intense et tragique un maniérisme typique de son temps et de son espace." Jean-François Rauger, Le Monde

Séances

mardi 28/02 18:30 - - mercred 1/03 20:30 - - samedi 4/03 14:45
dimanche 5/03 18:30 - - mardi 7/03 20:30

Bande-annonce