Japon, 2008, 1h43 - VF
École & Cinéma 2025/26 - Cycle 2 - 3ème trimestre
Pour revenir à la page d'accueil Maternelle au Cinéma/École & Cinéma, cliquez ici
Voir tout en bas de l'article pour les ressources à consulter en ligne ou à télécharger
École & Cinéma 2025/26 - Cycle 2 - 3ème trimestre
Pour revenir à la page d'accueil Maternelle au Cinéma/École & Cinéma, cliquez ici
Voir tout en bas de l'article pour les ressources à consulter en ligne ou à télécharger
Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d’une falaise. Un beau matin, il découvre une petite fille poisson rouge piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve et décide de l’adopter sous le nom de Ponyo. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l’est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s’occuper d’elle. Et on peut le comprendre, difficile de ne pas tomber sous son charme, aussi déterminée que malicieuse, rien ne peut l’arrêter. Le film débute de manière éblouissante : plongée vers le monde sous-marin puis remontée vers la surface grâce à un élégant bal de méduses, sur la musique enchanteresse du partenaire de longue date de Miyazaki, le compositeur Joe Hisaishi.
"Ponyo, petite fille poisson rouge, échoue sur terre et tombe amoureuse de Sosuke, cinq ans. Le petit garçon tente d’aider son amie à devenir humaine malgré le refus du père de cette dernière. Sur ce canevas inspiré de "La Petite Sirène" d’Andersen, Miyazaki déploie un style graphique qui, en accord avec l’univers de la petite enfance, renvoie à la simplicité du trait qui caractérisait ses premiers travaux. Riche de références aux folklores japonais et européen, épique lorsque, sur des vagues déchaînées, Ponyo court à toute vitesse sur fond d’une reprise de "La Chevauchée des Walkyries", le film trouve la grâce via des scènes plus attachées aux premiers émois de l’enfance. En témoigne celle, très proustienne, où Ponyo découvre avec délectation un plat de nouilles fumantes avec œuf et jambon. Le film est également plus harmonieux qu’à l’accoutumée dans son traitement des relations enfants-parents. Tendre et profond, Ponyo sur la falaise est une célébration des sens et des émotions." Roland Carrée, enseignant-chercheur en cinéma, ÉSAV Marrakech - texte écrit pour la rétrospective Ghibli du Cinématographe (janvier-février 2022)
"Le mouvement du film est entièrement le fait d’une puissance du désir : Ponyo sait ce qu’elle veut. Sans sa volonté de transformation et d’exploration, rien ne serait arrivé. La force de ce désir est telle que rien ou presque ne lui résiste, si ce n’est sa propre fatigue qui lui tombe dessus comme un sommeil magique, sa forme originelle qui la rattrape de temps à autre, ou encore son père qui tente à tout prix de l’enfermer dans le destin animal qu’il lui a choisi. Mais le film entier est célébration de cette volonté ascensionnelle réalisée de façon programmatique dans le titre, qui la voit déjà quitter les fonds marins pour le sommet de la falaise." Extrait du Cahier de notes École & Cinéma par Cécile Noesser
"Ponyo, petite fille poisson rouge, échoue sur terre et tombe amoureuse de Sosuke, cinq ans. Le petit garçon tente d’aider son amie à devenir humaine malgré le refus du père de cette dernière. Sur ce canevas inspiré de "La Petite Sirène" d’Andersen, Miyazaki déploie un style graphique qui, en accord avec l’univers de la petite enfance, renvoie à la simplicité du trait qui caractérisait ses premiers travaux. Riche de références aux folklores japonais et européen, épique lorsque, sur des vagues déchaînées, Ponyo court à toute vitesse sur fond d’une reprise de "La Chevauchée des Walkyries", le film trouve la grâce via des scènes plus attachées aux premiers émois de l’enfance. En témoigne celle, très proustienne, où Ponyo découvre avec délectation un plat de nouilles fumantes avec œuf et jambon. Le film est également plus harmonieux qu’à l’accoutumée dans son traitement des relations enfants-parents. Tendre et profond, Ponyo sur la falaise est une célébration des sens et des émotions." Roland Carrée, enseignant-chercheur en cinéma, ÉSAV Marrakech - texte écrit pour la rétrospective Ghibli du Cinématographe (janvier-février 2022)
"Le mouvement du film est entièrement le fait d’une puissance du désir : Ponyo sait ce qu’elle veut. Sans sa volonté de transformation et d’exploration, rien ne serait arrivé. La force de ce désir est telle que rien ou presque ne lui résiste, si ce n’est sa propre fatigue qui lui tombe dessus comme un sommeil magique, sa forme originelle qui la rattrape de temps à autre, ou encore son père qui tente à tout prix de l’enfermer dans le destin animal qu’il lui a choisi. Mais le film entier est célébration de cette volonté ascensionnelle réalisée de façon programmatique dans le titre, qui la voit déjà quitter les fonds marins pour le sommet de la falaise." Extrait du Cahier de notes École & Cinéma par Cécile Noesser
Ressources en ligne
• Lien direct vers la documentation pédagogique sur la plateforme Nanouk
• Contexte de production, technique, analyses, références du film sur le site Buta Connection qui rassemble des informations sur le studio Ghibli
• Épisode Les Chemins de la Philosophie (France Culture), "Ponyo sur la falaise, une héroïne japonaise"
• Bande-originale du film
• Interview d’Hayao Miyazaki au moment de la sortie de Ponyo sur la falaise
• Contexte de production, technique, analyses, références du film sur le site Buta Connection qui rassemble des informations sur le studio Ghibli
• Épisode Les Chemins de la Philosophie (France Culture), "Ponyo sur la falaise, une héroïne japonaise"
• Bande-originale du film
• Interview d’Hayao Miyazaki au moment de la sortie de Ponyo sur la falaise
