Trouvant une origine mythologique, tel le Golem dans la culture juive, jusqu’à la création du docteur Frankenstein chez Mary Shelley au début du XIXe siècle, la créature artificielle a évolué comme personnage de cinéma en même temps que les effets spéciaux permettaient de lui donner une crédibilité – réaliste ou fantaisiste – et que la technologie la rendait de plus en plus complexe et sophistiquée. Elle est ainsi, selon les époques, un androïde ou un robot, un défunt revenu à la vie à l’initiative de savants délirants, un corps transformé par les progrès de la science et visant à contrecarrer les effets du temps, enfin une intelligence qualifiée d’artificielle mais capable de régner sur les passions humaines et de s’emparer des espaces virtuels.
De septembre à décembre, en huit films envisagés par paires, comme quatre déclinaisons du thème général, seront abordées les formes que cette chimère peut revêtir et la façon dont, toujours, l’hypothèse de son émancipation fait naître la terreur. - Nicolas Thévenin
Programmation 2025-2026
SEPTEMBRE 2025
Metropolis de Fritz Lang
Blade Runner de Ridley Scott
OCTOBRE 2025
La Fiancée de Frankenstein de James Whale
Pauvres créatures de Yórgos Lánthimos
NOVEMBRE 2025
The Substance de Coralie Fargeat
Les Yeux sans visage de Georges Franju
DÉCEMBRE 2025
Her de Spike Jonze
Summer Wars de Mamoru Hosoda
De septembre à décembre, en huit films envisagés par paires, comme quatre déclinaisons du thème général, seront abordées les formes que cette chimère peut revêtir et la façon dont, toujours, l’hypothèse de son émancipation fait naître la terreur. - Nicolas Thévenin
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SEPTEMBRE 2025
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