Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy
"La pluie, météore ordinaire, a souvent mauvaise réputation : elle assiège l’horizon d’un voile gris-noir, vide les lieux, et pousse au refuge. La pluie contraint, limite, et importune. Le monde du cinéma accueille difficilement cet aléa météorologique qui perturbe les plans de tournage. Le plus souvent, les cinéastes font parader la pluie pour engendrer chez le spectateur un sentiment de tristesse, pour ponctuer une narration ou charger l’atmosphère d’une dimension tragique.
Béla Tarr, Andreï Tarkovski, Joris Ivens ou encore Akira Kurosawa ont su donner à la pluie une estime, un espace, une temporalité. Dans leurs films, la pluie n’est pas simplement un ruissellement décoratif qui emplit le cadre. La pluie y est un motif, une figure vivante qui dynamise l’espace cinématographique. Elle s’y propage tel un courant, un flot, un flux, une énergie physique ; elle stimule, accroche, ralentit ou déstabilise le récit par sa vitalité. Ces cinéastes n’utilisent pas la pluie pour étoffer anecdotiquement l’ambiance d’une scène, mais l’y intègrent comme une vigueur réelle qui précise, bloque ou façonne l’état des choses. Ces pluies affinent la perception des lieux, des paysages, et remuent, selon leurs caractères calmes, violents, passagers ou durables, l’existence des hommes." - Corinne Maury "L’attrait de la pluie"
Pour la 22e saison de la Loi du Genre, l’exposition "Sous la pluie" du Musée d’arts (du 7 novembre 2025 au 1er mars 2026) offre l’occasion d’explorer une question très cinématographique : comment et pourquoi filmer la pluie ? Jusqu’en juillet 2026, nous proposons une sélection d’une vingtaine de longs métrages.
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Seven (Se7en) de David Fincher
interdit - 12 ans
NUM
- - samedi 20/09 21:00 - - vendredi 26/09 18:00 - - lundi 29/09 18:00
Blade Runner de Ridley Scott
NUM
- - jeudi 25/09 20:30 * - - dimanche 28/09 18:15
* séance suivie d'une analyse du film par Nicolas Thévenin, directeur de publication de la revue Répliques et adhérent membre de la commission de programmation du Cinématographe
Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain) de Gene Kelly et Stanley Donen
NUM, couleur
- - mercredi 15/10 14:15 * - - jeudi 23/10 14:15 - - samedi 25/10 21:00 - - samedi 1/11 16:45
* séance Nantado
Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy
NUM, version restaurée
- - mercredi 29/10 18:30 - - vendredi 31/10 18:30 - - samedi 1/11 21:00
Remorques de Jean Grémillon
NUM, version restaurée
- - mercredi 19/11 18:30 - - jeudi 20/11 18:00 - - vendredi 21/11 20:45
La Nuit nous appartient de James Gray
L’Impasse de Brian De Palma
Les 7 samouraïs de Akira Kurosawa
Une pluie sans fin de Dong Yue
In the Mood for Love de Wong Kar-wai
Memories of Murder de Bong Joon-ho
The Strangers de Na Hong-jin
Psychose de Alfred Hitchcock
Impitoyable de Clint Eastwood
Incassable de M. Night Shyamalan
Diamants sur canapé de Blake Edwards
La Comtesse aux pieds nus de Joseph L. Mankiewicz
Jurassic Park de Steven Spielberg
Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle
WEEK END SPÉCIAL / 6-7 DÉCEMBRE 2025
La Belle équipe de Julien Duvivier
Au hasard Balthazar de Robert Bresson
La Pluie de Joris Ivens
Nostalghia de Andreï Tarkovski
Cadet d'eau douce de Buster Keaton et Charles Reisner
Damnation de Bela Tarr
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Béla Tarr, Andreï Tarkovski, Joris Ivens ou encore Akira Kurosawa ont su donner à la pluie une estime, un espace, une temporalité. Dans leurs films, la pluie n’est pas simplement un ruissellement décoratif qui emplit le cadre. La pluie y est un motif, une figure vivante qui dynamise l’espace cinématographique. Elle s’y propage tel un courant, un flot, un flux, une énergie physique ; elle stimule, accroche, ralentit ou déstabilise le récit par sa vitalité. Ces cinéastes n’utilisent pas la pluie pour étoffer anecdotiquement l’ambiance d’une scène, mais l’y intègrent comme une vigueur réelle qui précise, bloque ou façonne l’état des choses. Ces pluies affinent la perception des lieux, des paysages, et remuent, selon leurs caractères calmes, violents, passagers ou durables, l’existence des hommes." - Corinne Maury "L’attrait de la pluie"
Pour la 22e saison de la Loi du Genre, l’exposition "Sous la pluie" du Musée d’arts (du 7 novembre 2025 au 1er mars 2026) offre l’occasion d’explorer une question très cinématographique : comment et pourquoi filmer la pluie ? Jusqu’en juillet 2026, nous proposons une sélection d’une vingtaine de longs métrages.
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Seven (Se7en) de David Fincher
interdit - 12 ans
NUM
- - samedi 20/09 21:00 - - vendredi 26/09 18:00 - - lundi 29/09 18:00
Blade Runner de Ridley Scott
NUM
- - jeudi 25/09 20:30 * - - dimanche 28/09 18:15
* séance suivie d'une analyse du film par Nicolas Thévenin, directeur de publication de la revue Répliques et adhérent membre de la commission de programmation du Cinématographe
Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain) de Gene Kelly et Stanley Donen
NUM, couleur
- - mercredi 15/10 14:15 * - - jeudi 23/10 14:15 - - samedi 25/10 21:00 - - samedi 1/11 16:45
* séance Nantado
Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy
NUM, version restaurée
- - mercredi 29/10 18:30 - - vendredi 31/10 18:30 - - samedi 1/11 21:00
Remorques de Jean Grémillon
NUM, version restaurée
- - mercredi 19/11 18:30 - - jeudi 20/11 18:00 - - vendredi 21/11 20:45
La Nuit nous appartient de James Gray
L’Impasse de Brian De Palma
Les 7 samouraïs de Akira Kurosawa
Une pluie sans fin de Dong Yue
In the Mood for Love de Wong Kar-wai
Memories of Murder de Bong Joon-ho
The Strangers de Na Hong-jin
Psychose de Alfred Hitchcock
Impitoyable de Clint Eastwood
Incassable de M. Night Shyamalan
Diamants sur canapé de Blake Edwards
La Comtesse aux pieds nus de Joseph L. Mankiewicz
Jurassic Park de Steven Spielberg
Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle
WEEK END SPÉCIAL / 6-7 DÉCEMBRE 2025
La Belle équipe de Julien Duvivier
Au hasard Balthazar de Robert Bresson
La Pluie de Joris Ivens
Nostalghia de Andreï Tarkovski
Cadet d'eau douce de Buster Keaton et Charles Reisner
Damnation de Bela Tarr
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