Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinematographe

COLLÈGE AU CINÉMA

Gagarine

Fanny Liatard, Jérémy Trouilh


France - 2021 - 1h38

Collège au Cinéma 2025/26 - 3ème trimestre - 4e/3e

Pour revenir à la page d'accueil Collège au Cinéma, cliquez ici

Voir tout en bas de l'article pour les ressources à consulter en ligne ou à télécharger.

Youri, 16 ans, a grandi à Gagarine, immense cité de briques rouges d’Ivry-sur-Seine, où il rêve de devenir cosmonaute. Quand il apprend qu’elle est menacée de démolition, Youri décide de rentrer en résistance. Avec la complicité de Diana, Houssam et des habitants, il se donne pour mission de sauver la cité, devenue son " vaisseau spatial ".

"Inaugurée en 1963 par le célèbre astronaute soviétique, la cité Gagarine à Ivry-sur-Seine est sur le point d'être détruite. Lorsque les habitants sont sommés de quitter les lieux, Youri, un jeune homme un peu rêveur, décide de rester seul dans le bâtiment. Pour conjurer le destin, il se lance bientôt dans le projet fou de transformer ce qui reste de l'immeuble en navette spatiale. Premier long métrage de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, Gagarine est le récit d'une jeunesse cherchant les moyens de faire exister ses rêves d'absolu dans le cadre trop étroit du monde comme il va. S'autorisant des percées oniriques inspirées par l'imaginaire spatial, le film dessine le portrait sensible et poétique d'un lieu bien réel – une cité de banlieue parisienne aujourd'hui disparue – et esquisse la mémoire, passée au tamis de la fiction, de la communauté l'ayant habité pendant plusieurs décennies." Bartłomiej Woźnica, Dossier enseignant Collège au Cinéma - 4ème de couverture

Ressources en ligne ou à télécharger

À télécharger:

Dossier enseignant
Fiche élève

En ligne:

Analyse de sequence

Entretien avec Fanny Liatard et Jérémy Trouilh

Site La Cinémathèque idéale des banlieues du monde avec des films en ligne, le référencement d’un grand nombre de films et des textes d’analyse

« Le projet d’une cinémathèque idéale des banlieues du monde est d’inscrire les mémoires, les histoires issues des quartiers populaires, mais également de compléter une production d’images qui n’a été faite qu’à partir du centre, par des gens qui avaient le pouvoir et le droit aux récits. Il s’agit de raconter, de dessiner, d’archiver ces histoires, qui font partie de l’histoire française, en les plaçant dans un lieu institutionnel d’où elles sont encore largement absentes. C’est combler les trous, les absences, les silences. » Alice Diop