"Try to make it sound like you wrote it that way on purpose."
"Essayez de donner l’impression que vous l’avez écrit de cette manière intentionnellement."
The French Dispatch
Un cadrage frontal, la symétrie des plans, la récurrence de longs travellings latéraux, un certain côté vintage dans les décors, des personnages tragi-comiques servis par un jeu d’acteur et d’actrice plutôt minimaliste, il y a peu d’œuvres de cinéastes à la patte aussi immédiatement reconnaissable que celle de Wes Anderson. Si le plus européen des réalisateurs américains contemporains – il vit aujourd’hui entre la France et l’Angleterre – a sans conteste un style très marqué, celui-ci est loin d’être figé. De Bottle Rocket (1998) à The Phoenician Scheme (2025), cette rétrospective qui rassemble ses douze longs-métrages réalisés jusqu’ici plus l’un de ses court-métrages permet de voir à quel point il n’a cessé de moduler son écriture et ses gestes cinématographiques.
- I still don’t understand the play.
- It’s doesn’t matter, just keep telling the story.
- Je ne comprends toujours pas la pièce.
- C’est pas grave, continue de raconter l’histoire.
Asteroid City
Au-delà de ses éléments esthétiques, l’œuvre de Wes Anderson est peut-être avant tout celle d’une formidable machine à raconter des histoires, celles de pères défaillants, celles de familles décomposées et recomposées, celles d’individus en proie au deuil d’un être cher ou d’un monde en train de disparaître. Dans cette entreprise, le réalisateur fait appel à tous les procédés narratifs possibles, agrégeant dans une forme cinématographique les moyens du théâtre, de la littérature mais aussi de la musique et des arts graphiques. Adepte des récits gigognes qui se ramifient davantage de film en film, son écriture tend vers une forme d’abstraction. Comme dans un conte qui commence par "il était une fois dans un pays lointain", ses personnages semblent de plus en plus évoluer dans des univers hors du temps.
"I’m trying to tell the truth about myself."
"J’essaye de dire la vérité sur moi-même."
Fantastic Mr Fox
Sa rigueur formelle associée à son goût pour l’artifice donnent à ses films une dimension mécanique qui est au cœur de sa mise en scène et la clé de son œuvre. Par des effets d’accélération ou de ralentissement, cette horlogerie si parfaitement ajustée lui permet notamment de provoquer des suspensions dans le récit. Moments suspendus qui constituent autant de révélations sur l’intériorité de ses personnages.
- Florence Bourhis
Bottle Rocket de Wes Anderson
- - mercredi 27/08 20:45 - - lundi 8/09 16:30 - - lundi 15/09 18:30
Rushmore de Wes Anderson
- - mardi 2/09 20:30 - - dimanche 7/09 17:00 - - vendredi 12/09 16:15
La Famille Tenenbaum de Wes Anderson
- - dimanche 31/08 20:45 - - vendredi 5/09 16:00 - - mardi 16/09 17:45
La Vie aquatique de Wes Anderson
- - mercredi 20/08 20:30 - - samedi 30/08 13:45 - - vendredi 5/09 18:15
À bord du Darjeeling Limited + Hôtel Chevalier de Wes Anderson
- - vendredi 5/09 20:45 - - lundi 15/09 16:15 - - dimanche 21/09 16:00
Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson
- - mercredi 20/08 14:15 (VF) - - samedi 23/08 18:45 (VOSTF) - - jeudi 28/08 14:15 (VF) - - dimanche 7/09 19:00 (VOSTF)
Moonrise Kingdom de Wes Anderson
- - mercredi 27/08 14:15 - - samedi 6/09 21:00 - - mercredi 10/09 14:15
The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson
- - lundi 1/09 16:15 - - jeudi 11/09 20:00 * - - samedi 20/09 17:00
* projection suivie d'une conférence de Nicolas Thévenin, directeur de publication de la revue Répliques et adhérent membre de la commission de programmation du Cinématographe
L'Île aux chiens de Wes Anderson
- - mardi 26/08 14:15 - - dimanche 31/08 16:00 - - lundi 15/09 20:30 * - - lundi 22/09 17:45
* séance Vidéodrome, suivie d'une analyse filmique et d'un échange
The French Dispatch de Wes Anderson
- - lundi 18/08 20:30 - - dimanche 24/08 14:00 - - jeudi 28/08 18:15
Asteroid City de Wes Anderson
- - mardi 26/08 20:30 - - samedi 30/08 16:15 - - mercredi 3/09 18:15
The Phoenician Scheme de Wes Anderson
- - dimanche 24/08 20:45 - - vendredi 29/08 18:15 - - mercredi 3/09 16:00
"Essayez de donner l’impression que vous l’avez écrit de cette manière intentionnellement."
The French Dispatch
Un cadrage frontal, la symétrie des plans, la récurrence de longs travellings latéraux, un certain côté vintage dans les décors, des personnages tragi-comiques servis par un jeu d’acteur et d’actrice plutôt minimaliste, il y a peu d’œuvres de cinéastes à la patte aussi immédiatement reconnaissable que celle de Wes Anderson. Si le plus européen des réalisateurs américains contemporains – il vit aujourd’hui entre la France et l’Angleterre – a sans conteste un style très marqué, celui-ci est loin d’être figé. De Bottle Rocket (1998) à The Phoenician Scheme (2025), cette rétrospective qui rassemble ses douze longs-métrages réalisés jusqu’ici plus l’un de ses court-métrages permet de voir à quel point il n’a cessé de moduler son écriture et ses gestes cinématographiques.
- I still don’t understand the play.
- It’s doesn’t matter, just keep telling the story.
- Je ne comprends toujours pas la pièce.
- C’est pas grave, continue de raconter l’histoire.
Asteroid City
Au-delà de ses éléments esthétiques, l’œuvre de Wes Anderson est peut-être avant tout celle d’une formidable machine à raconter des histoires, celles de pères défaillants, celles de familles décomposées et recomposées, celles d’individus en proie au deuil d’un être cher ou d’un monde en train de disparaître. Dans cette entreprise, le réalisateur fait appel à tous les procédés narratifs possibles, agrégeant dans une forme cinématographique les moyens du théâtre, de la littérature mais aussi de la musique et des arts graphiques. Adepte des récits gigognes qui se ramifient davantage de film en film, son écriture tend vers une forme d’abstraction. Comme dans un conte qui commence par "il était une fois dans un pays lointain", ses personnages semblent de plus en plus évoluer dans des univers hors du temps.
"I’m trying to tell the truth about myself."
"J’essaye de dire la vérité sur moi-même."
Fantastic Mr Fox
Sa rigueur formelle associée à son goût pour l’artifice donnent à ses films une dimension mécanique qui est au cœur de sa mise en scène et la clé de son œuvre. Par des effets d’accélération ou de ralentissement, cette horlogerie si parfaitement ajustée lui permet notamment de provoquer des suspensions dans le récit. Moments suspendus qui constituent autant de révélations sur l’intériorité de ses personnages.
- Florence Bourhis
Bottle Rocket de Wes Anderson
- - mercredi 27/08 20:45 - - lundi 8/09 16:30 - - lundi 15/09 18:30
Rushmore de Wes Anderson
- - mardi 2/09 20:30 - - dimanche 7/09 17:00 - - vendredi 12/09 16:15
La Famille Tenenbaum de Wes Anderson
- - dimanche 31/08 20:45 - - vendredi 5/09 16:00 - - mardi 16/09 17:45
La Vie aquatique de Wes Anderson
- - mercredi 20/08 20:30 - - samedi 30/08 13:45 - - vendredi 5/09 18:15
À bord du Darjeeling Limited + Hôtel Chevalier de Wes Anderson
- - vendredi 5/09 20:45 - - lundi 15/09 16:15 - - dimanche 21/09 16:00
Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson
- - mercredi 20/08 14:15 (VF) - - samedi 23/08 18:45 (VOSTF) - - jeudi 28/08 14:15 (VF) - - dimanche 7/09 19:00 (VOSTF)
Moonrise Kingdom de Wes Anderson
- - mercredi 27/08 14:15 - - samedi 6/09 21:00 - - mercredi 10/09 14:15
The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson
- - lundi 1/09 16:15 - - jeudi 11/09 20:00 * - - samedi 20/09 17:00
* projection suivie d'une conférence de Nicolas Thévenin, directeur de publication de la revue Répliques et adhérent membre de la commission de programmation du Cinématographe
L'Île aux chiens de Wes Anderson
- - mardi 26/08 14:15 - - dimanche 31/08 16:00 - - lundi 15/09 20:30 * - - lundi 22/09 17:45
* séance Vidéodrome, suivie d'une analyse filmique et d'un échange
The French Dispatch de Wes Anderson
- - lundi 18/08 20:30 - - dimanche 24/08 14:00 - - jeudi 28/08 18:15
Asteroid City de Wes Anderson
- - mardi 26/08 20:30 - - samedi 30/08 16:15 - - mercredi 3/09 18:15
The Phoenician Scheme de Wes Anderson
- - dimanche 24/08 20:45 - - vendredi 29/08 18:15 - - mercredi 3/09 16:00