Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CONTRECHAMP

Archi béton


3 films où l'on lit et relie l'urbain



CONTRECHAMP • NOVEMBRE 2013


Archi béton
Le terrain est déjà occupé (le futur)
de Marie Voignier • France, 2012, 16 min
Dans Le terrain était déjà occupé (le futur), Marie Voignier enquête sur les différentes façons
d’aborder un espace en vue de sa construction, en mesurant les changements de point de
vue sur le "terrain" avant que les démons du bâtiment et de l’aménagement ne s’en emparent.
Un géomètre, un paysagiste et une urbaniste sont les protagonistes du film. Ils livrent tour à
tour leur point de vue sur ce terrain à bâtir. Dans la lignée du cinéaste Éric Rohmer, dont les
documentaires sur l’architecture ont été une grande source d’inspiration, elle orchestre avec
brio la rencontre entre le cinéma et l’urbanisme. (texte : Nuit blanche 2013).

Gibellina Vecchia

de Raphaël Zarka • Italie, 2011 , 10 min
Pour Gibellina Vecchia, Raphaël Zarka tourne sur le site de l’oeuvre de l’artiste italien Alberto
Burri Il Grande Cretto, réalisée en 1985-89 en Sicile. Dans un lointain écho à Melancholia de
Dürer et à la poétique des ruines d’Hubert Robert, il s’attache ici à suivre les fréquentations
et les visites journalières de l’oeuvre, des bergers aux touristes, des étudiants aux architectes,
chacun en donnant une représentation singulière. (Frac Alsace)

Ser y Durar

de DEMOCRACIA (Pablo España, Iván López) Espagne, 2010, 18min
Ser y Durar (Être et Durer) est la devise du Parkour. Cette discipline consiste à se déplacer en
milieu urbain, en surpassant les obstacles qui se présentent dans le parcours de la façon la
plus fluide et efficace possible, et avec les seules possibilités du corps humain. Tourné sur
un site d'importance sociale, symbolique et historique, le cimetière civil de la Almudena à
Madrid, Ser y Durar offre une vision psycho-géographique de l'espace (rappelant celle des
situationnistes) dans les déplacements d'une séance de Parkour. Une interaction dynamique
se crée entre la mobilité du Pakour et l'immobilité de la nécropole, les rêves de progrès social
des personnes qui y reposent —dont témoignent les épitaphes sur les pierres tombales, telles
qu'"Amour, Liberté, Socialisme" ou "La démocratie"— et une pratique urbaine actuelle considérant
davantage l'obstacle comme générateur de mouvement que porteur de valeur

Séance unique


Lundi 18 novembre à 20h30