PROGRAMMATION MAI 2010
Italie, 1965, 1h58, VOSTF
Avec Gastone Moschin, Virna Lisi, Alberto Lionello
RÉÉDITION
Avec Gastone Moschin, Virna Lisi, Alberto Lionello
RÉÉDITION
Trois sketches ridiculisant l'hypocrisie de la bigoterie d'une poignée d'habitants de la région vénitienne.
À Trévise, un groupe d’amis qui constitue la bourgeoisie locale navigue entre sauteries et coucheries… Toni Gasparini confesse son impuissance à son médecin, lequel ne tarde pas à ébruiter le secret, avant de déchanter cruellement… Plus loin, le banquier Bisigato séduit la serveuse du bar de la place, projetant de quitter sa femme, une mégère tyrannique. Mais et ses amis, et la cousine de sa femme, et même la police lui mettent des bâtons dans les roues… Lorsqu’arrive en ville Alda, une jeune fille aguichante venue faire son shopping, tous les amis se passent le mot pour profiter de son ingénuité. Quelques jours plus tard déboule le père, furieux, qui les menace de porter plainte pour détournement collectif de mineure…
« En recevant la Palme d'or de Cannes (en 1966, ex-aequo avec Un homme et une femme, de Lelouch), presque aussi sifflé que le sera Pialat, Pietro Germi se contentera de répliquer à ses détracteurs : « Excusez-moi de vous avoir fait rire... » »
Pierre Murat, Télérama
« Ces messieurs dames est une farce enlevée et ravageuse qui raille les mœurs cyniques, égoïstes et volatiles de la bourgeoisie des moyennes villes italiennes: tout le monde ment, ne pense qu'à ses intérêts, à s'amuser, à baiser, aux dépends des autres. Ceux qui veulent échapper à leur caste sont vite rattrapés et les pauvres perdent toujours. Ça va vite, ça n’épargne personne, ça crie et ça court; on rit comme à Guignol. »
J.B. Romain, Les Inrockuptibles
« En vérité, chez Germi, chacun en prend pour son grade : l’Eglise ment, la justice veille à couvrir un ordre établi où, in fine, les pauvres semblent voués à être roulés dans la farine ; et la presse se couche aussi dès l’instant où on le lui demande. »
Gilles Renault, Libération
« Tous un peu fous, tous un peu bizarres, tous un peu hypocrites, tous un peu libertins, tous un peu religieux, tous un peu tout, mais personne qui soit beaucoup quelque chose. Et c'est typique du nivellement des caractères qui vient du progrès, du bien-être, de l'usure de ce que l'on appelle la civilité. »
Pietro Germi
À Trévise, un groupe d’amis qui constitue la bourgeoisie locale navigue entre sauteries et coucheries… Toni Gasparini confesse son impuissance à son médecin, lequel ne tarde pas à ébruiter le secret, avant de déchanter cruellement… Plus loin, le banquier Bisigato séduit la serveuse du bar de la place, projetant de quitter sa femme, une mégère tyrannique. Mais et ses amis, et la cousine de sa femme, et même la police lui mettent des bâtons dans les roues… Lorsqu’arrive en ville Alda, une jeune fille aguichante venue faire son shopping, tous les amis se passent le mot pour profiter de son ingénuité. Quelques jours plus tard déboule le père, furieux, qui les menace de porter plainte pour détournement collectif de mineure…
« En recevant la Palme d'or de Cannes (en 1966, ex-aequo avec Un homme et une femme, de Lelouch), presque aussi sifflé que le sera Pialat, Pietro Germi se contentera de répliquer à ses détracteurs : « Excusez-moi de vous avoir fait rire... » »
Pierre Murat, Télérama
« Ces messieurs dames est une farce enlevée et ravageuse qui raille les mœurs cyniques, égoïstes et volatiles de la bourgeoisie des moyennes villes italiennes: tout le monde ment, ne pense qu'à ses intérêts, à s'amuser, à baiser, aux dépends des autres. Ceux qui veulent échapper à leur caste sont vite rattrapés et les pauvres perdent toujours. Ça va vite, ça n’épargne personne, ça crie et ça court; on rit comme à Guignol. »
J.B. Romain, Les Inrockuptibles
« En vérité, chez Germi, chacun en prend pour son grade : l’Eglise ment, la justice veille à couvrir un ordre établi où, in fine, les pauvres semblent voués à être roulés dans la farine ; et la presse se couche aussi dès l’instant où on le lui demande. »
Gilles Renault, Libération
« Tous un peu fous, tous un peu bizarres, tous un peu hypocrites, tous un peu libertins, tous un peu religieux, tous un peu tout, mais personne qui soit beaucoup quelque chose. Et c'est typique du nivellement des caractères qui vient du progrès, du bien-être, de l'usure de ce que l'on appelle la civilité. »
Pietro Germi
Séances
Jeudi 13 mai à 14h30
Dimanche 16 mai à 21h
Lundi 17 mai à 18h45
Dimanche 16 mai à 21h
Lundi 17 mai à 18h45
