CINÉMA AVEC LACAN • DÉCEMBRE 2019
Grande-Bretagne, 1969, 1h45, VOSTF
avec Elizabeth Taylor, Mia Farrow, Robert Mitchum
NUM, version restaurée
avec Elizabeth Taylor, Mia Farrow, Robert Mitchum
NUM, version restaurée
L’Association de la Cause Freudienne propose une projection suivie d’un débat, afin de s’enseigner des trouvailles des cinéastes à travers le prisme de l’orientation lacanienne. Que nous révèle le film sur la condition humaine, le malaise dans la civilisation, le couple, le désir, l’amour, la féminité, etc. ? Autant de thèmes abordés – où se croisent cinéma et psychanalyse – qui permettront au spectateur de révéler et susciter des questions et des réflexions qui le traversent. Séances animées par une enseignante de cinéma et une psychanalyste (membre de l’École de la Cause Freudienne).
Leonora, une prostituée londonienne, hantée par la mort de sa petite fille, rencontre Censi, une riche jeune fille à la recherche de sa mère disparue. Dans l’immense maison vide de Censi va se nouer entre les deux femmes une relation trouble et malsaine. Censi se persuade que Leonora est sa mère, laquelle consent à jouer le jeu. L’insistance sur les visages et les regards souligne dès le départ le trouble lié à la fausse reconnaissance. L’apparition du beau père de Cenci, Albert, seul personnage masculin, tuteur libidineux aux pulsions incestueuses, va briser ce couple fantasmé. Ce film oppressant doit beaucoup à la bande son : une ritournelle entêtante de boite à musique. Le décor joue un rôle essentiel dans la mise en place des rapports entre les deux femmes. Somptueuse maison mêlant plusieurs styles, art nouveau, mosaïques byzantines, encombrée d’objets et de vêtements appartenant à une morte.
Leonora, une prostituée londonienne, hantée par la mort de sa petite fille, rencontre Censi, une riche jeune fille à la recherche de sa mère disparue. Dans l’immense maison vide de Censi va se nouer entre les deux femmes une relation trouble et malsaine. Censi se persuade que Leonora est sa mère, laquelle consent à jouer le jeu. L’insistance sur les visages et les regards souligne dès le départ le trouble lié à la fausse reconnaissance. L’apparition du beau père de Cenci, Albert, seul personnage masculin, tuteur libidineux aux pulsions incestueuses, va briser ce couple fantasmé. Ce film oppressant doit beaucoup à la bande son : une ritournelle entêtante de boite à musique. Le décor joue un rôle essentiel dans la mise en place des rapports entre les deux femmes. Somptueuse maison mêlant plusieurs styles, art nouveau, mosaïques byzantines, encombrée d’objets et de vêtements appartenant à une morte.
Séance "Cinéma avec Lacan"
- - mercredi 18/12/19 20:30
Autres séances : - - dimanche 22/12 18:45 - - dimanche 29/12 14:15 - - mercredi 1/01 16:00- - samedi 4/01 18:45
Autres séances : - - dimanche 22/12 18:45 - - dimanche 29/12 14:15 - - mercredi 1/01 16:00- - samedi 4/01 18:45
