Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Do The Right Thing


de Spike Lee



CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

USA, 1989, 2h, VOSTF
avec Spike Lee, Danny Aiello, John Turturro
NUM • VERSION RESTAURÉE


Do The Right Thing
Mookie, afro-américain, jeune livreur de pizzas travaille depuis des années pour des italo-américains installés dans le quartier de Bed-Stuyvesant à Brooklyn. Un quartier remplit de personnages insolites. En ce jour d’été torride de fin juillet appelé par les New-yorkais "dog day" les esprits s’échauffent autour des conflits de communauté et des moyens de lutte sociale. Le film développe une réflexion intense sur le choix de la violence après l’échec du pacifisme. Un écho direct aux méthodes très différentes de Martin Luther King et de Malcom X. C’est avec Do the Right Thing que Spike Lee se fait connaître et commence une carrière marquée par son engagement et son activisme.

"Presque trente ans après, Do the Right Thing reste un film marquant, tant du point de vue sociopolitique que de l’affirmation de la culture noire américaine et de l’émergence d’un talent important du ciné US. Le film de Spike Lee s’inscrit dans la règle des trois unités de la tragédie, racontant une chaude journée d’été dans un pâté de maisons du quartier noir de Bedford Stuyvesant, Brooklyn, NY." Serge Kaganski, Les Inrockuptibles

"La véritable force du film est de parvenir à montrer le pouvoir (politique) de l’art, incarné par la musique. Do the Right Thing s’apparente en effet à un véritable drame musical : tout au long du film, l’accompagnement de l’image par un jazz goguenard joue de contrepoints, d’effets de balancier, commente et démonte les situations. La musique est le point de départ du conflit, c’est aussi le lien social du quartier, en la personne du DJ, «your voice of choice», qui sert ponctuellement de voix off au film. Surtout, dès l’introduction, Spike Lee propose une expérience visuelle et sonore funk autour d’une danse libre de Rosie Perez, sorte de «Soul Train» in situ mêlant chorégraphie afro-américaine et boxe sur le titre «Fight the Power» de Public Enemy. Au-delà de la puissance visuelle de la séquence (lumières colorées sur body en lycra), jouant des torsions corporelles comme de formes géométriques abstraites, cette scène exprime la possibilité, dans la danse, d’une fusion entre art et com-bat. Une proposition que le film lui-même ne contredirait pas." Alex Scoffier, Critikat.

Séances

samedi 24/09 21:00 - - dimanche 25/09 16:15 - - mercredi 28/09 18:15
vendredi 30/09 20:30 - - mercredi 5/10 20:30


Bande annonce