PROGRAMMATION AVRIL 2009
Géorgie-Allemagne-Italie, 1992, 1h55
Avec Narda Blanchet, Pierette Pompom Bailhache, Aleksandr Cherkasov
Avec Narda Blanchet, Pierette Pompom Bailhache, Aleksandr Cherkasov
En France, aujourd’hui, deux très vieilles dames habitent un très vieux château, très grand, abîmé par le temps, délabré mais encore plein de meubles et de bibelots précieux. Les dames sont vives, rigolotes, rapides et énergiques, l’une est propriétaire depuis toujours, l’autre pas. Elles regardent et écoutent toute la journée, à la radio ou avec leur Walkman, cette époque étrange, emplie de guerres, de chaos, de luttes idéologiques, de catastrophes, de fanatismes, de violences, de terrorisme.
« La Chasse aux papillons apparaît comme une contribution involontaire, ludique, à la thèse généralement si mal comprise selon laquelle nous sommes entrés dans la fin de l’histoire : la Géographie, disons même la Topographie, reprend pleinement ses droits, mais c’est au bénéfice d’une brocante chimérique et d’une non-différence généralisée. Tel est le sens qu’il me plaît à prêter à ce superbe plan où, sans aucune motivation narrative, une péniche s’enfonce sous une voûte, cependant qu’à angle droit une autre péniche glisse latéralement à une berge sur laquelle nous verrons chevaucher les cavaliers d’un club. Que ce passage soit aussi en relation symbolique avec une ancienne histoire d’amour réglée par des fantômes n’altère pas sa présence. Et les restes abondants d’une prospérité d’ailleurs répandue dans tout le village auront raison, par un conformisme lui-même précaire, des plus inintelligibles et souriants « envahisseurs ». »
Gérard Legrand, Positif
« La Chasse aux papillons apparaît comme une contribution involontaire, ludique, à la thèse généralement si mal comprise selon laquelle nous sommes entrés dans la fin de l’histoire : la Géographie, disons même la Topographie, reprend pleinement ses droits, mais c’est au bénéfice d’une brocante chimérique et d’une non-différence généralisée. Tel est le sens qu’il me plaît à prêter à ce superbe plan où, sans aucune motivation narrative, une péniche s’enfonce sous une voûte, cependant qu’à angle droit une autre péniche glisse latéralement à une berge sur laquelle nous verrons chevaucher les cavaliers d’un club. Que ce passage soit aussi en relation symbolique avec une ancienne histoire d’amour réglée par des fantômes n’altère pas sa présence. Et les restes abondants d’une prospérité d’ailleurs répandue dans tout le village auront raison, par un conformisme lui-même précaire, des plus inintelligibles et souriants « envahisseurs ». »
Gérard Legrand, Positif
SEANCES
Mercredi 15 avril à 18h30
Samedi 18 avril à 18h45
Samedi 25 avril à 21h15
Samedi 18 avril à 18h45
Samedi 25 avril à 21h15
