Le Cinematographe
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Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

Archives 2001-2011

LES AFFRANCHIS (GOODFELLAS)


de Martin Scorsese



PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2004

USA, 1990, 2h21, VOSTF, interdit -16ans
Avec Ray Liotta, Robert De Niro, Joe Pesci
RÉEDITION

LES AFFRANCHIS (GOODFELLAS)
L'histoire d'Henry Hill qui, depuis sa plus tendre enfance, voulait faire le métier de gangster. Inspiré d'un récit de Nicholas Pileggi, « les Affranchis » est la véritable histoire d'un homme lucide et ambitieux qui fit fructifier ses talents, son intelligence et sa force de travail dans de multiples secteurs du crime organisé. C'est aussi une plongée au sein d'une société fermée, aux codes déroutants. L'histoire d'hommes et de femmes liés par des rapports complexes d'amitié, d'amour et de rivalité.

« Scorsese a-t-il jamais fait mieux que ce portrait d'hommes avec leurs règles, leur loi du silence, leur volonté d'appartenir à une « famille » dont les liens perdurent au prix du sang des autres ? Le scénario, remarquablement écrit - à partir de faits réels -, et la mise en scène, limpide, mènent peu à peu le héros et le spectateur au coeur de la paranoïa. A l'adoration du dieu Argent succède la nécessité de sauver sa peau, même en trahissant le clan. Scorsese ne fait pas la leçon. Il expose juste le quotidien tragi-comique de quatre affranchis, et nous conduit, de défonces en mensonges, de cadavre en cadavre, à l'écoeurement. Un immense film noir et moral.»
Guillemette Odicino, Télérama

« Classique du genre, au même titre que la saga du Parrain ou Scarface, Les Affranchis marque une étape décisive dans l’histoire du film de gangsters mais aussi dans la carrière de Martin Scorsese et dans l’évolution du cinéma d’auteur américain. Si le film est séduisant dans son immédiateté, son propos tourne un peu court, ce qui est assez typique du cinéma de « qualité ». »
Matthieu Santelli, « Mafia salad», http://www.critikat.com

« Servi par une interprétation irréprochable, le film de Scorsese est fort, violent dans la réalité de son univers, tragi-comique par la noirceur de l’humour dont il fait preuve à chaque situation. Maîtrisé du début à la fin, on a ici un film qui rejoint le cercle restreint des œuvres qui font référence. »
Laurent Baulaud, Dictionnaire du cinéma (Dir. Jean Tulard), Editions Robert Laffont



SEANCES

Lundi 20 décembre à 20h30
Vendredi 24 décembre à 17h
Jeudi 30 décembre à 18h