LA LOI DU GENRE • 2011/2012 • SECONDE GUERRE MONDIALE
Canada-USA, 1998, 2h50, VOSTF
avec Sean Penn, Jim Caviezel, John Cusack, Adrien Brody
avec Sean Penn, Jim Caviezel, John Cusack, Adrien Brody
La bataille de Guadalcanal, étape clé de la guerre du Pacifique, fut marquée par des affrontements d'une violence sans précédent et opposa durant de longs mois Japonais et Américains au coeur d'un site paradisiaque. Terrence Malick donne un autre niveau de lecture à ce conflit en apposant, par l'usage des voix off, un autre front, invisible celui-là, basé sur la ligne du doute et des questions existentielles.
"Au milieu d'un édénique îlot mélanésien, voici Witt, un jeune Américain au sourire béat. Une sirène le ramène à sa condition de chair à canon. Nous sommes en 1942, et l'île de Guadalcanal va voir s'étriper Yankees et Japs dans le "Verdun du Pacifique". Pour Terrence Malick, la " mince ligne rouge" est celle du front, mais c'est aussi l'étincelle qui brûle en chacun, et en Witt en particulier. Par sa voix entendue en off débute une méditation qui continue de l'un à l'autre des soldats, confondus presque en un seul monologue mélancolique. Eclairés de l'intérieur, ils gagnent ainsi une vérité que ne livrent pas leurs actes ou leurs discours. Malick ne montre ni salauds ni héros. Ses hommes plient sous le poids de la guerre comme les herbes sous le vent de l'archipel. Et quand il cesse de scruter leurs gueules frappées d'effroi, de hargne ou de fatigue, le cinéaste retourne à cette nature houleuse, paradis déchu, image même de la menace.(...) "
François Gorin, Télérama
"Au milieu d'un édénique îlot mélanésien, voici Witt, un jeune Américain au sourire béat. Une sirène le ramène à sa condition de chair à canon. Nous sommes en 1942, et l'île de Guadalcanal va voir s'étriper Yankees et Japs dans le "Verdun du Pacifique". Pour Terrence Malick, la " mince ligne rouge" est celle du front, mais c'est aussi l'étincelle qui brûle en chacun, et en Witt en particulier. Par sa voix entendue en off débute une méditation qui continue de l'un à l'autre des soldats, confondus presque en un seul monologue mélancolique. Eclairés de l'intérieur, ils gagnent ainsi une vérité que ne livrent pas leurs actes ou leurs discours. Malick ne montre ni salauds ni héros. Ses hommes plient sous le poids de la guerre comme les herbes sous le vent de l'archipel. Et quand il cesse de scruter leurs gueules frappées d'effroi, de hargne ou de fatigue, le cinéaste retourne à cette nature houleuse, paradis déchu, image même de la menace.(...) "
François Gorin, Télérama
Séances
Mercredi 16 mai 2012 à 18:00
Vendredi 18 mai 2012 à 18:00
Samedi 19 mai 2012 à 20:30
Vendredi 18 mai 2012 à 18:00
Samedi 19 mai 2012 à 20:30
