PASSAGE SAINTE-CROIX : DÉPARTS D'USINE • OCTOBRE 2022
France, 1977, 1h11 • doc
NUM, version restaurée
NUM, version restaurée
En écho à l'exposition "Départ d’usines, 1970-1990. Les photoreporters nantais racontent", organisée du 27 septembre au 19 novembre 2022, le Passage Sainte-Croix propose deux projections, chacune suivie d'un échange.
En 1975 à Couëron en Loire-Atlantique, une nouvelle grève éclate au sein de l’usine Tréfimétaux. Cette fois-ci, ni les syndicalistes, ni le patron, habitués d’un bord comme de l’autre à ne rien lâcher, ne peuvent imaginer au moment du premier débrayage, quelle va être l’issue de cette mobilisation spéciale. Car, cette fois-ci, les femmes entrent en scène. À partir de faits réels, Quand les femmes ont pris la colère raconte comment prendre part à la lutte permet de prendre conscience des injustices et des oppressions, et comment le besoin d’émancipation des femmes prend décidément tout le monde de court... Leur combat n'aura pas été vain. En 1977 le procès débouche sur une victoire, un non lieu. Elles obtiendront 10% d'augmentation pour leurs hommes, et plus tard l'ouverture d'une section syndicale féminine au sein de l'usine. La lutte et le film se mêlent, et les femmes parlent d’elles-mêmes des problèmes de couple, de leur famille, des vies qui vont basculer. Au moment où Valéry Giscard-d’Estaing incarne la nouvelle figure de la France, le film de Soizig Chappedelaine témoigne avec force de la précarité de ces familles d’ouvriers et d’ouvrières.
En 1975 à Couëron en Loire-Atlantique, une nouvelle grève éclate au sein de l’usine Tréfimétaux. Cette fois-ci, ni les syndicalistes, ni le patron, habitués d’un bord comme de l’autre à ne rien lâcher, ne peuvent imaginer au moment du premier débrayage, quelle va être l’issue de cette mobilisation spéciale. Car, cette fois-ci, les femmes entrent en scène. À partir de faits réels, Quand les femmes ont pris la colère raconte comment prendre part à la lutte permet de prendre conscience des injustices et des oppressions, et comment le besoin d’émancipation des femmes prend décidément tout le monde de court... Leur combat n'aura pas été vain. En 1977 le procès débouche sur une victoire, un non lieu. Elles obtiendront 10% d'augmentation pour leurs hommes, et plus tard l'ouverture d'une section syndicale féminine au sein de l'usine. La lutte et le film se mêlent, et les femmes parlent d’elles-mêmes des problèmes de couple, de leur famille, des vies qui vont basculer. Au moment où Valéry Giscard-d’Estaing incarne la nouvelle figure de la France, le film de Soizig Chappedelaine témoigne avec force de la précarité de ces familles d’ouvriers et d’ouvrières.
Séance unique
- - mercredi 19/10/22 20:30 > séance suivie d'une rencontre avec Moïra Chappedelaine-Vautier, fille de Soazig Chappedelaine et de René Vautier, animée par Xavier Nerrière, co-commissaire de l'exposition.
> Sous-titrage SME disponible pour les personnes sourdes ou malentendantes, nous contacter en cliquant ici
> Audiodescription disponible pour les personnes aveugles ou malvoyantes, nous contacter en cliquant ici
> Sous-titrage SME disponible pour les personnes sourdes ou malentendantes, nous contacter en cliquant ici
> Audiodescription disponible pour les personnes aveugles ou malvoyantes, nous contacter en cliquant ici