Le Cinematographe
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Rock The Casbah

du 16 mai au 16 juin 2013


de Yariv Horowitz
Israël - France, 2012, 1h28, VOSTF
Avec Yon Tomarkin, Roy Nik, Henry David, Lavi Zytner, Yotam Ishay

Rock The Casbah
Au début de la première Intifada, quatre jeunes Israéliens, Tomer, Aki, Iliya, et Isaac, sont envoyés à Gaza afin de "rétablir l’ordre". La guerre semble être un jeu qui touche à sa fin. Mais, alors qu’il poursuit un jeune Palestinien, un des soldats de la troupe est tué. Assignés sur le toit d'une maison palestinienne pour surveiller le village, retrouver le responsable de la mort de leur camarade et prévenir tout nouveau trouble, les quatre infortunés se trouvent confrontés à la réalité d'une famille qui ne veut pas passer pour collaboratrice des forces occupantes, et à leur propre incapacité à gérer une situation qui va rapidement compliquer leur vie de jeune soldat.


À PROPOS DU FILM

"Nourri par l'expérience personnelle du réalisateur, photographe pour Tsahal à 18 ans, ce récit d'une initiation traumatisante endosse le point de vue d'une jeunesse embrigadée à son corps défendant.
Elle ne rêve que des clubs de Tel-Aviv et doit obéir aux ordres : faire respecter le calme à coups de fusil. Sur cette terre hostile où ils ont le mauvais rôle, les soldats laisseront leur innocence et leurs convictions, y compris pacifistes.
Ce premier film fait mouche quand il bascule du drame vers la bouffonnerie. Lors d'une virée à la plage, le supérieur des troufions se lâche et s'interroge tout haut (et tout nu) sur la légitimité de leur présence sur place. Quant aux soldats qui rôtissent sur leur toit, ils avalent leurs immondes boîtes de corned-beef en dévorant des yeux la gargote de falafels de la rue d'en bas... Sous des dehors modérés — les Gazaouis, comme les appelés, subissent la réalité explosive dont ils ont hérité —,
Rock the casbah se clôt sur la dénonciation d'une logique militaire. Alors que les protagonistes rentrent chez eux, à jamais abîmés, ils croisent la relève, tout aussi jeune et inexpérimentée, investie de la même mission, tout aussi impossible : rétablir l'ordre dans les territoires occupés."
Mathilde Blottière - Télérama

MOT DU RÉALISATEUR

"Enfant, j’ai toujours été fasciné par les films de guerre. Cette attirance s’est confirmée quand j’ai grandi et commencé à comprendre la situation politique dans laquelle je vivais. Quand mes amis et moi nous sommes retrouvés enrôlés, en uniforme de l’armée, j’ai commencé à vraiment comprendre l’idée de la perte de l’innocence. Une perturbation profonde pour laquelle toutes les guerres ont le même impact sur les jeunes qui servent.
De mon expérience dans la bande de Gaza j’ai retenu la sensation qu’il y avait autant de haine que de points communs, et je me rappelle de situations où personne ne comprenait plus vraiment ce contre quoi il combattait.
Dans la bande de Gaza la seule présence héroïque dont je me rappelle était celle de la population civile. Pour le reste, tout n’était que dépression. Je ne voulais bien sûr pas faire le portrait des soldats israéliens comme des héros stylisés, et, plus encore, je voulais me focaliser sur leurs besoins les plus simples (remédier à leur faim, se protéger du soleil), sur ce qui est derrière n’importe quel conflit. Des hommes avec des besoins basiques qui deviennent plus forts pour eux et plus importants que n’importe quelle idéologie. Mais, à l’opposé, ces soldats ne sont pas non plus décrits comme le mal incarné, on reste sur des micro-réalités. Le film ne va donc pas dans le sens de l’un des camps, qu’il soit fervent défenseur ou fervent détracteur de l’action armée israélienne.
L’histoire du film se déroule en 1989, inutile de dire que la situation d’aujourd’hui en est au même point, voire pire, un cercle vicieux déprimant. Je voulais que la fin du film rappelle au réel des politiques successives qui continuent d’envoyer de jeunes soldats au front sans vraiment essayer de changer les motifs du conflit."

Yariv Horowitz

Séances

ANCENIS • Cinéma Eden
67, rue Saint Fiacre
JEUDI 06 JUIN • 20:30
DIMANCHE 09 JUIN • 17:00

LE POULIGUEN • Cinéma Pax •
5, rue du Maréchal Joffre

JEUDI 30 MAI • 21:00
VENDREDI 31 MAI • 18:30
DIMANCHE 02 JUIN • 21:00

ST HERBLAIN • Cinéma Lutétia
18, rue des Calvaires

DIMANCHE 09 JUIN • 18:00

LEGÉ • Cinéma Saint Michel
Place du général Charrette

MERCREDI 12 JUIN • 20:45

ST NAZAIRE • Salle Jacques Tati
33, bd Victor Hugo

JEUDI 16 MAI • 19:00
VENDREDI 17 MAI • 18:30
SAMEDI 18 MAI • 19:00
DIMANCHE 19 MAI • 17:15 et 21:00

LA TURBALLE • Cinéma Atlantic
place des Anciens Combattants
MERCREDI 29 MAI • 20:30
SAMEDI 01 JUIN • 20:30
LUNDI 03 JUIN• 18:30
MARDI 04 JUIN • 16:30


Séances hors Loire-Atlantique :

QUESTEMBERT • Cinéma Iris
2 bis Boulevard St-Pierre

VENDREDI 7 JUIN • 20:30
LUNDI 10 JUIN • 20:30
JEUDI 13 JUIN • 20:30
DIMANCHE 16 JUIN • 20:30



Séances supplémentaires possibles. Renseignements auprès de votre salle de proximité

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