Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

À l'ombre de la République


de Stéphane Mercurio



ENFERMEMENT • JANVIER 2013

France, 2012, 1h40, documentaire

ENFERMEMENT - CINÉ FEMMES

À l'ombre de la République
Pour la première fois, après trois ans d’existence, le CGLPL (Contrôle Général des Lieux de Privation de Liberté) accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail, minutieux, essentiel de contrôle des droits fondamentaux dans les Prisons, hôpitaux psychiatriques, commissariats...
Stéphane Mercurio a suivi une quinzaine de contrôleurs. Leurs lieux de mission : la maison d’arrêt de femmes de Versailles, l’hôpital psychiatrique d’Evreux, la centrale de l’île de Ré, et enfin la toute nouvelle prison de Bourg-en-Bresse. Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés au cœur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux.

"Le 1er février, la France battait son record du nombre de détenus : soixante-cinq mille six cent quatre-vingt-dix-neuf personnes. Le 22 février était rendu public le rapport annuel de Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté : trois cent vingt-six pages qui prouvent que, non, vraiment, être en prison, ce n'est pas le Club Med. Raison de plus d'aller voir le film de Stéphane Mercurio, qui, après le bouleversant A côté, prouve qu'elle est vraiment la cinéaste du milieu carcéral.
A l'ombre de la République appuie là où ça fait mal : témoignages forts des "enfermés" sur l'absurdité de la durée des peines ("Vous créez des bêtes sauvages", dit un prisonnier), sur l'isolement ("On nous met dans un coin et on nous oublie") et sur les petites humiliations quotidiennes. Il met aussi en lumière les belles âmes qui constituent la petite équipe de contrôleurs de Jean-Marie Delarue. Isabelle Le Bourgeois, notamment, psychanalyste et ancienne aumônière de prison, au regard si doux, à l'écoute si empathique. S'il pouvait en exister soixante-cinq mille six cent quatre-vingt-dix-neuf…"
Guillemette Odicino, Télérama

Séances

Samedi 19 janvier 2013 à 15h
Lundi 21 janvier 2013 à 20h30
Mercredi 23 janvier 2013 à 18h30


• lundi 21 janvier • 20:30 • séance suivie d'un débat animé par l'association Ciné Femmes



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