Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Blood Simple (Sang pour sang)


de Joel et Ethan Coen



RÉTROSPECTIVE JOEL & ETHAN COEN • AOÛT-SEPTEMBRE 2019

USA, 1984, 1h36, VOSTF
avec John Getz, Frances McDormand
NUM, version restaurée

Blood Simple (Sang pour sang)
Au Texas un patron de bar soupçonne sa femme de le tromper avec l’un de ses employés. Il le fait suivre par un détective privé qui ne manque pas d’initiative... Dès le début en forme de vaudeville on plonge dans le film noir – ou sa parodie ? – et on ne va pas cesser de passer d’un genre à l’autre, allant jusqu’au thriller un peu chargé d’hémoglobine pour retomber dans une quotidienneté qui ne manque pas d’humour. Figure emblématique du "polar", le personnage du "privé" prend ici une dimension très particulière et annonce des personnages proches dont on retrouvera certains traits dans d’autres films des frères Coen. Un scénario bien construit ménage des virages à 180 degrés – et le suspense. Un ton nouveau est trouvé.

"On ne cherchait pas à imiter les classiques du film noir des années 40. On voulait retourner à la source : la littérature qui les a inspirés." Ethan Coen, dossier de presse Mars Films.

"La démonstration est éloquente : le petit Joël Coen qui vient juste d'avoir trente ans a un talent fou. Il utilise ses décors comme un vieux routier et tous ses acteurs, inconnus à l'exception de John Getz, disent avec justesse des dialogues à la fois frustes et subtils.
C'est justement cette habileté qui nous inquiète. Il est un tout petit peu trop malin, Joël Coen. Il cherche à nous en mettre plein la vue et il ne rate pas son coup. Il ne lui manque peut-être que la sincérité. C'est du très beau travail. J'ai bien peur que ce ne soit que du travail...
À moins qu'il n'ait voulu prouver que pour un million de dollars, il était capable de faire un film haut de gamme. Nous sommes convaincus : nous attendons sa première oeuvre..."
Jean Wagner, Télérama (juillet 1985)

"Cette tragédie de chambre pour motel minable révèle déjà l'exceptionnelle maîtrise narrative et filmique des deux frères." Aurélien Ferenczi, Télérama (avril 1997)

Séances • Septembre 2019

- - vendredi 30/08 18:30 - - samedi 7/09 21:00 - - lundi 16/09 20:30 *

* Séance Vidéodrome,
suivie d'une analyse filmique et d'un débat proposés par Antoine Bourg

Bande-annonce