RÉTROSPECTIVE MARTIN SCORSESE • AOÛT-SEPTEMBRE 2018
USA, 1995, 2h58, VOSTF • int. - 12 ans
avec Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci, James Woods, Don Rickles
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci, James Woods, Don Rickles
NUM • VERSION RESTAURÉE
Dans les années 70 l’hôtel-casino de Las Vegas, tenu par un syndicat mafieux, est dirigé par leur homme de confiance qui y fait régner l’ordre. Mais il a un ami gangster incontrôlable...Apparemment un autre film de gangster avec le même couple De Niro / Joe Pesci que dans Les Affranchis mais s’y rajoute Sharon Stone, par qui le malheur arrive : décadence d’une époque de la mafia en parallèle avec l’effondrement d’un couple, le tout filmé comme un opéra qui convoque Bach, la musique de Georges Delerue pour Le Mépris ou les Rolling Stones. Presque une dimension documentaire sur la corruption, les méthodes des mafieux et de la police que l’art de la mise en scène de Scorsese, à son sommet, mêle à l’intime et fond dans un grand élan lyrique et tragique.
“Dans le film, on montre comment Las Vegas est devenue une vraie terre d’opportunité pour les criminels, les prostituées, les truands, les maquereaux. On s’y installait et ensuite on y mourait. Depuis 1983, tout a changé. C’est devenu plus insidieux aujourd’hui. À la grande époque, c’était un endroit où pouvait se développer un certain type d’animal. Quand je dis animal, ce n’est pas de façon négative. Las Vegas était, à la grande époque, une espèce de sanctuaire pour voyous. Mais tout cela a bien changé. Tout ça parce que ceux qui était impliqués dans le fonctionnement des casinos ont franchi des limites qu’ils n’auraient pas dû dépasser. Ils sont devenus de plus en plus voraces et assoiffés de pouvoir. Et tout s’est effondré.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
"On parle, à juste titre, de la virtuosité de Scorsese. Mais elle est d'abord, chez lui, l'expression d'une totale exigence. Il a conçu Casino comme un festival d'images souvent mémorables. Si on ne les oublie pas, c'est qu'elles sont inscrites dans des plans, des scènes, des séquences au tempo diaboliquement précis ; dans une narration, aussi, qui peut surprendre, mais dont on découvre que, jusque dans ses moindres ramifications, elle sert à donner toute sa dimension à l'épilogue." J-C Loiseau, Télérama (mars 1996)
“Dans le film, on montre comment Las Vegas est devenue une vraie terre d’opportunité pour les criminels, les prostituées, les truands, les maquereaux. On s’y installait et ensuite on y mourait. Depuis 1983, tout a changé. C’est devenu plus insidieux aujourd’hui. À la grande époque, c’était un endroit où pouvait se développer un certain type d’animal. Quand je dis animal, ce n’est pas de façon négative. Las Vegas était, à la grande époque, une espèce de sanctuaire pour voyous. Mais tout cela a bien changé. Tout ça parce que ceux qui était impliqués dans le fonctionnement des casinos ont franchi des limites qu’ils n’auraient pas dû dépasser. Ils sont devenus de plus en plus voraces et assoiffés de pouvoir. Et tout s’est effondré.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
"On parle, à juste titre, de la virtuosité de Scorsese. Mais elle est d'abord, chez lui, l'expression d'une totale exigence. Il a conçu Casino comme un festival d'images souvent mémorables. Si on ne les oublie pas, c'est qu'elles sont inscrites dans des plans, des scènes, des séquences au tempo diaboliquement précis ; dans une narration, aussi, qui peut surprendre, mais dont on découvre que, jusque dans ses moindres ramifications, elle sert à donner toute sa dimension à l'épilogue." J-C Loiseau, Télérama (mars 1996)
Séances • Septembre 2018
- - lundi 10/09 17:30 - - lundi 17/09 20:30 - - vendredi 21/09 17:00
