Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Deux Têtes Folles (Paris, when it sizzles)


de Richard Quine



HOLLYWOOD SUR HOLLYWOOD • JUIN - JUILLET 2012

USA, 1964, 1h50, VOSTF
avec Audrey Hepburn, William Holden, Grégoire Aslan, Noel Coward


Deux Têtes Folles (Paris, when it sizzles)
Un producteur hollywoodien a confié à l’auteur renommé Richard Benson la tâche de trouver le sujet d’un film. Trois jours avant la date de remise du scénario, il n'a encore écrit aucune ligne. Il se rend à Paris pour trouver l'inspiration et finit par demander à Rose, sa secrétaire, de l'aider. Des idées aussi farfelues que décousues fusent des deux cerveaux en ébullition qui passent en revue tous les genres : film d’espionnage, comédie musicale, mélodrame, film historique en costumes. Une charmante comédie, brillante et drôle, qui offre une mise en abyme de la mise en scène et du tournage.


"Que se passe-t-il lorsqu’un cinéaste et son scénariste ne parviennent plus à croire au film qu’ils doivent écrire et mettre en scène ? Dix ans après Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, et dix ans avant Céline et Julie vont en bateau de Jacques Rivette, Richard Quine met en scène ce glissement tragicomique du cinéaste moderne (hollywoodien), passé insensiblement dans le camp du spectateur de son propre film en train de s’écrire et de se vivre sous ses yeux. Ainsi, le scénariste (William Holden) et sa secrétaire (Audrey Hepburn) imaginent une série de propositions narratives épuisant toutes les lois du genre : film d’espionnage, comédie musicale, love story, film historique en costumes, etc. De cette visite en accéléré à travers une sorte de version hollywoodienne du musée du Louvre (où sont entreposés toutes les époques et tous les genres), le spectateur retient que Richard Quine, à l’instar des cinéastes de la Nouvelle Vague que ses personnages s’amusent à tourner en dérision, met en scène la destruction frénétique, l’agonie agitée du scénario (cette parodie stérile de narration dont le film épuise la gamme limitée et les clichés), détrôné dans Deux têtes folles par l’improvisation loufoque et libre de la mise en scène."
Hélène Frappat, Les Inrockuptibles

Séances

Dimanche 24 juin 2012 à 19:00
Lundi 25 juin 2012 à 21:00
Jeudi 28 juin 2012 à 21:00