Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Get Out


de Jordan Peele



RETOUR VERS 2017 • JUIN 2018

USA, 2017, 1h44, VOSTF • interdit -12 ans
avec Daniel Kaluuya, Allison Williams
NUM

Get Out
Elle est blanche, il est noir. Rose et Chris filent le parfait amour depuis 5 mois. Rose est impatiente de présenter Chris à ses parents chez qui ils vont à passer le week-end. Chris est immédiatement adopté par sa belle famille, mais les choses vont progressivement se dérégler et Chris se retrouver plongé dans un véritable cauchemar. Première réalisation de Jordan Peele, ce film à cheval sur la comédie grinçante, la fable politique et l'épouvante a fait événement en étant le grand succès critique et public de 2017 que personne n'attendait. - Antoine Bourg

“Une partie du tour de force de Get Out consiste à faire dériver le cliché du sketch YouTube à l’épouvante, comme si une plaisanterie sur le racisme larvé de l’Amérique blanche n’avait besoin de rien d’autre que d’une altération du contexte pour muter de drolatique en glaçante. On sait que le film d’horreur et la comédie cohabitent en des territoires très proches : les deux genres s’impriment physiquement sur leur spectateur convulsant de rire ou d’effroi, et tirent leur essence d’exagérations cathartiques des dysfonctionnements saillants de la société. On n’en est pas moins médusé que Get Out soit l’oeuvre d’un homme de comédie, en outre un premier long-métrage. Comme si l’avènement d’un cinéma d’horreur abordant de front le racisme pendait au nez de l’Amérique depuis toujours, Peele n’avait apparemment besoin de rien d’autre (ou presque) que d’un bon script, d’une dose d’humour noir et d’un oeil affûté pour transformer un banal film d’horreur de situation en un grand film d’époque.” Julien Gester et Olivier Lamm, Libération (3 mai 2017)

précédé de Deletion de Esther Urlus (Pays-Bas, 2017, 12 min)
La suggestion permet de discerner un espace en négatif – l'indice d'une image absente – dans un nuage de granules colorées. Son fondement repose dans l'imagination du spectateur, influencée par la bande-son ambient sombre. Deletion a été tourné sur du 16 mm enduit d'émulsion artisanale, inspiré par un procédé couleur plus que centenaire, l'autochrome.
La cinéaste Esther Urlus décrit Deletion comme son film d'horreur. Mire le propose en avant-programme de Get Out comme une sorte de mise en condition sensorielle, un film d'horreur abstrait où tout est à imaginer.

Séances • Juin 2018

- - samedi 16/06 21:15 - - mardi 19/06 18:30*

* séance précédée d'une présentation par Aurélie Percevault, coordinatrice du labo de Mire

Bande-annonce