CYCLE DEREK JARMAN • JANVIER - FÉVRIER 2018
GB, 1978, 1h46, VOSTF • int. - 16 ans
avec Jenny Runacre, Nell Campbell
NUM• VERSION RESTAURÉE
avec Jenny Runacre, Nell Campbell
NUM• VERSION RESTAURÉE
La reine Elisabeth est envoyée dans le futur par l’occultiste John Dee. Elle débarque dans une Angleterre tumultueuse, celle de la fin des années 1970, évoluant dans le décor d’une ville en pleine décadence sociale et matérielle, une terre devenue exsangue, habitée par des êtres brutaux aux désirs bestiaux et à la sexualité désespérée. Jubilee réunit des icônes du mouvement punk – Jordan, la première Sex Pistols, Toyah Willcox, ou les rebelles de Slits - qui déambulent dans une Angleterre en pleine ébullition au rythme débridé de la BO de Brian Eno ou de Siouxsie. Film visionnaire des évolutions politiques de l’Angleterre des années 80.
"Reste que, hormis son message résolument engagé et son caractère plutôt visionnaire, c'est par sa mise en scène et ses couleurs granuleuses que se distingue Jubilee. Se refusant à une quelconque perfection formelle, mais pas à une esthétique exigeante, Jarman applique, via la photographie et la mise en lumière, des techniques assimilées avec la peinture. Lui qui se considérait peintre avant d'être cinéaste a d'ailleurs amorcé un dialogue entre surface et profondeur dès Sebastiane. (...) Ce procédé, sorte de mise en abyme de l'illusion selon laquelle vision et toucher ne feraient qu'un, le réalisateur britannique va l'appliquer oeuvre après oeuvre, sans pour autant délaisser ses lubies dissidentes. Dans Jubilee, les visages - à commencer par celui d'Amyl Nitrite - font l'objet de variations chromatiques stupéfiantes, comme s'ils étaient voués à figurer sur une toile." Alexandre Jourdain, La septième obsession (mai-juin 2017)
"Reste que, hormis son message résolument engagé et son caractère plutôt visionnaire, c'est par sa mise en scène et ses couleurs granuleuses que se distingue Jubilee. Se refusant à une quelconque perfection formelle, mais pas à une esthétique exigeante, Jarman applique, via la photographie et la mise en lumière, des techniques assimilées avec la peinture. Lui qui se considérait peintre avant d'être cinéaste a d'ailleurs amorcé un dialogue entre surface et profondeur dès Sebastiane. (...) Ce procédé, sorte de mise en abyme de l'illusion selon laquelle vision et toucher ne feraient qu'un, le réalisateur britannique va l'appliquer oeuvre après oeuvre, sans pour autant délaisser ses lubies dissidentes. Dans Jubilee, les visages - à commencer par celui d'Amyl Nitrite - font l'objet de variations chromatiques stupéfiantes, comme s'ils étaient voués à figurer sur une toile." Alexandre Jourdain, La septième obsession (mai-juin 2017)
Séances • Février 2018
- - mercredi 31/01 18:30 - - jeudi 8/02 20:30 - - samedi 10/02 15:00
