Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

L'Œil de l'Astronome


de Stan Neumann



CINÉMA D’HIER ET D’AUJOURD’HUI • MAI - JUIN 2012

France, 2011, 1h30
avec Denis Lavant, Airy Routier, Max Baissette de Malglaive
SORTIE NATIONALE

L'Œil de l'Astronome
Été 1610. Un des premiers télescopes inventés par Galilée arrive enfin à Prague, la capitale de l’Empire Germanique. Pendant dix nuits Jean Kepler, astronome de Rodolphe II, peut enfin explorer le ciel à l’aide de la nouvelle invention et voir ce que personne encore n’a jamais vu. La terrasse où Kepler installe son observatoire devient le lieu où la cour impériale se donne rendez vous. Nuit après nuit, on y vient comme au spectacle, regarder dans le télescope, assister à la dissection d’un œil humain, comploter contre l’empereur. Au cœur de cette agitation, Jean Kepler, inclassable et inlassable, trace sa voie singulière entre la science et la superstition, la liberté et l’intolérance...

"Éloge de la nuit, des étoiles et d'un astronome. Pas n'importe lequel : Johannes Kepler, savant allemand aussi original que rigoureux qui, au début du XVIIe siècle, prolongea la révolution copernicienne en découvrant, notamment, que le mouvement des planètes autour du Soleil n'était pas circulaire, mais elliptique... Stan Neumann, auteur discret de documentaires toujours soignés (Paris, roman d'une ville, La langue ne ment pas), relève avec habileté un défi : demeurer, sans ennuyer le spectateur, sur la terrasse où Kepler et son assistant contemplent le ciel étoilé dix nuits durant, via la lunette astronomique, fraîchement inventée par leur confrère italien, Galilée. Sur cette terrasse transformée en observatoire, des personnages de la cour impériale défilent, viennent aux nouvelles, s'émerveillent ou s'inquiètent : l’Église voit d'un mauvais œil ces avancées scientifiques... Malgré le dispositif minima-liste, on s'étonne et on s'instruit - on apprend, par exemple, que “satellite” signifie “garde du corps”. Le film aborde autant l'astronomie que la politique dans une époque encore marquée par la peur de la sorcellerie et le conflit entre science et superstition. Belle interprétation de Denis Lavant, dont la flamme sied à son rôle de chercheur éclairé."
Jacques Morice, Télérama


Film précédé de :
31 bis, rue Campagne-Première de Juliette Barrat (Collectif Comet)
Au 31 Bis, Rue Campagne-Première, un photographe retrouve un vieux cliché
Au 31 Bis, Rue Campagne-Première, une jeune modèle pose et s'en va.
Man Ray regardant une de ses propres photographies se remémore comment, dans les années folles,
Alice Prin que l'on nommait Kiki de Montparnasse venait à poser dans son atelier.
Ravivant le souvenir de son modèle, le photographe se perd entre les murs marqués par le temps et les regrets.

Séances

Jeudi 24 mai 2012 à 18:30
Vendredi 25 mai 2012 à 21:00
Lundi 28 mai 2012 à 21:00
Jeudi 31 mai 2012 à 18:00
Samedi 2 juin 2012 à 19:15


• Lundi 28 mai • 21:00 • séance suivie d’un débat animé par la Société d’Astronomie de Nantes