CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • OCTOBRE-NOVEMBRE 2015
Italie, 1997, 1h25, VOSTF
avec Andrea Di Stefano, Barbora Bobulova, Toni Bertorelli
VERSION RESTAURÉE
avec Andrea Di Stefano, Barbora Bobulova, Toni Bertorelli
VERSION RESTAURÉE
Le jeune prince de Hombourg, commandant de la cavalerie du Brandebourg pendant la guerre de Hollande, est en proie au somnambulisme. Une nuit, il ramasse un gant laissé par sa fiancée Natalia. Le lendemain, fasciné par la vision de ce gant, il prend des initiatives qui mènent son camp à la victoire mais qui ne sauraient être tolérées par son oncle, chef de l'armée, qui exige que son indiscipline soit punie de façon exemplaire.
"Dans la superbe première séquence, à laquelle répond un final non moins éblouissant, on est aux portes de l’hallucination et on comprend, à travers le personnage du prince, que pour Bellocchio, la vie est un songe et qu’il assigne au cinéma la tâche de le figurer." Thierry Jousse, Cahiers du Cinéma, 1997
"La grandeur de Bellochio tient dans cette manière de trouver des solutions plastiques immédiates à ce jeu sur la frontière entre réel et imaginaire, à l'image de la tonalité verdâtre qui domine le jardin et de ces quelques fragments de décors qui permettent au cinéaste de basculer d'un point à un autre de l'imagination du jeune prince (un escalier de marbre envahi par les ronces ou l'entrée du château). La puissance de synthèse dont témoigne Le Prince de Hombourg, en moins d'une heure trente, en fait un point de bascule décisif vers les grandes œuvres psyché à venir (Le sourire de ma mère, Buongiorno notte, Vincere) d'un auteur qui demeurait alors comme le grand maître endormi du cinéma italien depuis La Sorcière (1988)." Vincent Malausa, Les Cahiers du Cinéma
"Dans la superbe première séquence, à laquelle répond un final non moins éblouissant, on est aux portes de l’hallucination et on comprend, à travers le personnage du prince, que pour Bellocchio, la vie est un songe et qu’il assigne au cinéma la tâche de le figurer." Thierry Jousse, Cahiers du Cinéma, 1997
"La grandeur de Bellochio tient dans cette manière de trouver des solutions plastiques immédiates à ce jeu sur la frontière entre réel et imaginaire, à l'image de la tonalité verdâtre qui domine le jardin et de ces quelques fragments de décors qui permettent au cinéaste de basculer d'un point à un autre de l'imagination du jeune prince (un escalier de marbre envahi par les ronces ou l'entrée du château). La puissance de synthèse dont témoigne Le Prince de Hombourg, en moins d'une heure trente, en fait un point de bascule décisif vers les grandes œuvres psyché à venir (Le sourire de ma mère, Buongiorno notte, Vincere) d'un auteur qui demeurait alors comme le grand maître endormi du cinéma italien depuis La Sorcière (1988)." Vincent Malausa, Les Cahiers du Cinéma
- - samedi 24/10 15:00 - - dimanche 25/10 19:00 - - lundi 26/10 20:45 - - mercredi 28/10 15:00
- - samedi 31/10 19:00
- - samedi 31/10 19:00
