Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Nuits blanches sur la jetée


de Paul Vecchiali



RÉTROSPECTIVEPAUL VECCHIALI • OCTOBRE 2015

France, 2015, 1h34
avec Astrid Adverbe, Pascal Cervo, Geneviève Montaigu
NUM • INÉDIT À NANTES



Nuits blanches sur la jetée
Un noctambule se promène chaque nuit sur la jetée du port où il passe une année sabbatique. Là, il rencontre une jeune femme qui attend l’homme de sa vie. Pendant quatre nuits, aussi réelles que fantasmées, ils vont discourir sur la vie et lui tombe peu à peu amoureux d’elle. Adaptées de Dostoïevsky, ces Nuits blanches sur la jetée résonnent avec celles de Robert Bresson et Luchino Visconti, que Paul Vecchiali admire mais dont il donne avec ce film sa propre interprétation.

"Vecchiali, aujourd’hui octogénaire, ne s’éloigne pas de l’essence de son cinéma : populaire par son thème (l’amour, ses affres, le mélodrame) mais ému par un incroyable engouement pour la forme cinématographique et la croyance en cet art. Tout semble simple, évident, banal dans ces Nuits blanches sur la jetée, mais tout est maîtrisé et en même temps confié à la responsabilité de ses étonnants comédiens : la singulière, jolie, originale et protéiforme Astrid Adverbe, pleine de grâce, et Pascal Cervo (notamment acteur fétiche de Laurent Achard), l’un des plus grands acteurs de sa génération. Il appartient à une lignée de comédiens qui auraient excellé dans le cinéma de Jacques Demy, dans le rôle de Roland Cassard dans Lola, de Guy des Parapluies de Cherbourg, ou de l’ouvrier d’Une chambre en ville : fragile, contenant sans cesse une violence intérieure, mélancolique, passionné, révolté mais désolé. Toujours souriant aussi, même contre l’iniquité et la cruauté des sentiments. Des acteurs et un film sublimes."
Jean Baptiste Morain, Les Inrockuptibles

"Rarement Vecchiali aura aussi clairement circonscrit et surtout concentré son cinéma (comme il concentre différentes figures de Dostoïevski dans son héros, du nom de Fédor), rarement il aura autant mis à nu son système. Le va-et-vient du réel et du jeu, du possible et de l'illusion, tout est visible sur cette jetée, tournée vers le rivage." Gaspard Nectoux, Les Cahiers du Cinéma

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