Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Stardust Memories


de Woody Allen



WOODY ALLEN • AOÛT-SEPTEMBRE 2016

USA, 1980, 1h30, VOSTF
avec Woody Allen, Charlotte Rampling, Jessica Harper

Stardust Memories
Stanley Bates, un cinéaste reconnu, assiste à une rétrospective de ses œuvres et doit faire face à l’enthousiasme envahissant de ses admirateurs ainsi qu’à la critique de ceux qui ne comprennent pas ses films... Cela commence comme le Bergman du Silence et se poursuit comme le Fellini de Huit et demi, c’est le questionnement d’un créateur sur son œuvre et sur sa vie, sur sa relation aux autres et aux femmes en particulier. Il est difficile de ne pas voir en Bates le double sombre de Woody Allen, tenté par la tragédie et à qui on demande des comédies "comme au début". Film très personnel et d’une grande maîtrise technique dans un noir et blanc somptueux, ce fut un échec commercial à la mesure de son ambition.

"Gordon et moi aimions tellement le noir et blanc que nous voulions faire un autre film en noir et blanc. J'ai pensé à l'histoire d'un cinéaste qui possédait tout : richesse, célébrité, voiture avec chauffeur, appart avec terrasse. Un jour, il est chez lui, dans sa cuisine, et sa cuisinière lui met sous le nez un lapin mort - lui qui déteste le lapin. Il réalise que malgré tout son argent, toute sa gloire, il se retrouvera un jour comme ce lapin. À la seconde même où il le voit voit, son esprit bascule dans ce lieu imaginaire où se déroule l a rétrospective de ses œuvres. Et ce qu'on voit pendant tout le reste du film, c'est son été d'esprit : voilà pourquoi, par exemple, la décoration de son appartement change en fonction de son humeur." Woody Allen

"Le Huit et demi d'un cinéaste qu'on prenait pour un amuseur. Mais voilà : Sandy ne veut plus faire rire. Les responsables du studio sont catastrophés par les rushes de son nouveau film. Le public boude. Faut qu'il fasse rire, point barre. Côté amour, c'est pire. La paix, c'est Isobel l'équilibrée. La passion, c'est Dorrie, la névrosée. La kamikaze. Mais quand Sandy-Woody évoque le moment de bonheur qui, à lui seul, justifierait sa vie, c'est Dorrie-Charlotte Rampling qu'il voit, allongée par terre, feuilletant un album de photos. De temps en temps, les yeux de Dorrie se lèvent, un sourire se dessine sur ses lèvres. Au loin, Louis Armstrong chante Stardust. C'est le bonheur, qu'il faut saisir très vite, avant que la voix se taise, que les yeux de Charlotte se détournent et que le plan s'arrête..." Pierre Murat, Télérama

Séances

mercredi 24/08 19:00 - - vendredi 26/08 21:00 - - dimanche 4/09 14:30

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