CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JUIN 2017
Taiwan, 1985, 1h55, VOSTF
avec Tsai Chin, Hou Hsiao-Hsien, Ko Su-Yun
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Tsai Chin, Hou Hsiao-Hsien, Ko Su-Yun
NUM • VERSION RESTAURÉE
Lung, ancien joueur professionnel de baseball, et Chin, secrétaire dans un cabinet d’architectes, vivent une relation trouble. Lorsque Chin est licenciée, leurs rapports se délitent. Resté inédit en France, Taipei Story est l’une des premières pierres de la Nouvelle Vague taïwanaise, et le film qui a permis à Yang d’initier la cohérence esthétique de son travail avec de jeunes techniciens qui deviendront par la suite des légendes vivantes : le chef opérateur Christopher Doyle et le designer sonore Tu Duu-Chih.
"Ni l’un ni l’autre ne sont en phase avec leur temps. Emportés par la mutation irrévocable d’une société taïwanaise convertie à marche forcée au néolibéralisme, le sol se dérobe sous leurs pieds. Comme si le présent était finalement le seul temps qu’on ne pouvait vivre. Ici comme ailleurs, Edward Yang, qui fut aussi tenté par l’architecture, sait admirablement faire résonner le temps dans l’espace. Cortège agressif des voitures, monotonie des grands ensembles, solitude des personnages dans le cadre, dissolution des corps dans la nuit… Pour le dire brutalement, Taipey Story filme l’amenuisement de la vie, le decrescendo des voix promises au silence, l’effacement des êtres condamnés à se perdre de vue." Jacques mandelbaum, Le Monde (12 avril 2017)
"Ni l’un ni l’autre ne sont en phase avec leur temps. Emportés par la mutation irrévocable d’une société taïwanaise convertie à marche forcée au néolibéralisme, le sol se dérobe sous leurs pieds. Comme si le présent était finalement le seul temps qu’on ne pouvait vivre. Ici comme ailleurs, Edward Yang, qui fut aussi tenté par l’architecture, sait admirablement faire résonner le temps dans l’espace. Cortège agressif des voitures, monotonie des grands ensembles, solitude des personnages dans le cadre, dissolution des corps dans la nuit… Pour le dire brutalement, Taipey Story filme l’amenuisement de la vie, le decrescendo des voix promises au silence, l’effacement des êtres condamnés à se perdre de vue." Jacques mandelbaum, Le Monde (12 avril 2017)
Séances • Juin-juillet 2017
- - dimanche 4/06 20:30 - - samedi 10/06 21:00 - - samedi 17/06 14:30 - - dimanche 18/06 18:30 - - mardi 20/06 18:45
