MÉDITERRANÉE • NOVEMBRE 2012
France-Italie, 2011, 1h28, VOSTF
avec Filippo Pucillo, Donatella Finocchiaro, Mimmo Cuticchio, Giuseppe Fiorell, Timnit T.
avec Filippo Pucillo, Donatella Finocchiaro, Mimmo Cuticchio, Giuseppe Fiorell, Timnit T.
Une petite île au large de la Sicile, à proximité de l’Afrique. Filippo, sa mère et son grand-père n’arrivent plus à vivre de l’activité traditionnelle de la pêche. L’été arrivant, ils décident de louer leur maison aux touristes, qui arrivent de plus en plus nombreux chaque année. Un jour Filippo et son grand père sauvent des eaux un groupe de clandestins africains malgré l’interdiction des autorités locales. Les familles de pêcheurs, jeunes et anciens, se confrontent alors sur l’attitude à tenir : faut-il les dénoncer aux autorités pour la quiétude des touristes ou respecter les valeurs morales de solidarité héritées du travail de la mer ?
"Lampedusa, petite île de 6 000 habitants, proche de la Sicile, est devenu le symbole de ces odyssées désespérées : près de 30 000 immigrants africains y échouent chaque année, le mouvement étant à nouveau à la hausse depuis la fin de Kadhafi, allié très opportun des Européens dans la lutte contre ces boat people indésirables. Terraferma s’inspire de cette tragédie très moderne, cette gigantesque et périlleuse fuite loin de la misère."
Maria Malagardis, Libération
"Le cinéma italien compte peu de réalisateurs aussi singuliers et attachants qu'Emanuele Crialese. Toujours proche de ses racines siciliennes (le monde rural et celui de la mer), il a gardé de sa formation aux États-Unis un sens de l'image spectaculaire. Le voici de retour sur l'île de Lampedusa, où il avait tourné Respiro (2002), avec un sujet qui évoque plutôt Golden Door (2006), récit de l'exil des Italiens vers l'Amérique, au début du XXe siècle. Il s'agit cette fois de clandestins contemporains en provenance d'Afrique du Nord. Pour eux, Lampedusa devient la porte d'un nouveau monde qui s'appelle l'Europe. Emanuele Crialese se réapproprie cette réalité vite expédiée dans les journaux télévisés à travers un film d'une grande beauté formelle."
Frédéric Strauss, Télérama
"Lampedusa, petite île de 6 000 habitants, proche de la Sicile, est devenu le symbole de ces odyssées désespérées : près de 30 000 immigrants africains y échouent chaque année, le mouvement étant à nouveau à la hausse depuis la fin de Kadhafi, allié très opportun des Européens dans la lutte contre ces boat people indésirables. Terraferma s’inspire de cette tragédie très moderne, cette gigantesque et périlleuse fuite loin de la misère."
Maria Malagardis, Libération
"Le cinéma italien compte peu de réalisateurs aussi singuliers et attachants qu'Emanuele Crialese. Toujours proche de ses racines siciliennes (le monde rural et celui de la mer), il a gardé de sa formation aux États-Unis un sens de l'image spectaculaire. Le voici de retour sur l'île de Lampedusa, où il avait tourné Respiro (2002), avec un sujet qui évoque plutôt Golden Door (2006), récit de l'exil des Italiens vers l'Amérique, au début du XXe siècle. Il s'agit cette fois de clandestins contemporains en provenance d'Afrique du Nord. Pour eux, Lampedusa devient la porte d'un nouveau monde qui s'appelle l'Europe. Emanuele Crialese se réapproprie cette réalité vite expédiée dans les journaux télévisés à travers un film d'une grande beauté formelle."
Frédéric Strauss, Télérama
Séances
Vendredi 9 novembre 2012 à 18:30
Samedi 10 novembre 2012 à 21:00
Dimanche 11 novembre 2012 à 14:30
Samedi 17 novembre 2012 à 19:30
Lundi 19 novembre 2012 à 18:30
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