Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Du 5 au 28 juin 2015


Sorties nationales et versions restaurées



CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JUIN 2015

Un frisson dans la nuit
Un frisson dans la nuit
Sorties nationales et versions restaurées, avec durant cette session deux focus, sur Bo Widerberg et Nagisa Oshima.


L'Homme qui venait d'ailleurs (The Man who felt to Earth) de Nicolas Roeg
NUM • VERSION RESTAURÉE
- - vendredi 5/06 20:30 - - dimanche 7/06 14:00 - - jeudi 11/06 18:15 - - dimanche 14/06 16:15 - - mardi 16/06 18:15

Pulp : a film about life, death & supermarkets de Florian Habicht
NUM • INÉDIT À NANTES
- - samedi 13/06 21:30 - - lundi 15/06 19:00 - - jeudi 18/06 18:30 - - samedi 20/06 15:00 - - lundi 22/06 21:00

La Vie des gens de Olivier Ducray
NUM • INÉDIT À NANTES
- - lundi 15/06 21:00* - - vendredi 19/06 19:00 - - dimanche 21/06 15:00 - - mardi 23/06 21:00
• lundi 15 juin • 21:00 • suivi d'un entretien avec Olivier Ducray, réalisateur.


Un Frisson dans la nuit (Play Misty for me) de Clint Eastwood
NUM • RÉÉDITION
- - samedi 20/06 21:00 - - lundi 22/06 19:00 - - mercredi 24/06 14:30 - - vendredi 26/06 19:00 - - dimanche 28/06 21:00



BO WIDERBERG

Suite aux trois films présentés en juin et juillet 2014, Le Cinématographe vous invite à découvrir deux nouveaux films de ce réalisateur suédois, dont l’oeuvre a été injustement un peu oubliée.
Bo Widerberg, contempteur du monument national Bergman et prophète d’un cinéma libre, grand ouvert sur les réalités sociales de son temps. Nourri par les nouvelles vagues (française, tchèque, américaine…) dont il était le contemporain, il en conçut même un manifeste, inspiré d’Une certaine tendance du cinéma français de Truffaut, dont il donna une illustration directe dans les deux beaux films qui ressortent aujourd’hui : Le Quartier du corbeau et Amour 65. Dans ce dernier, il prêtait même à un alter ego cette tirade : "L’ancien cinéma véhiculait un mensonge jusque dans sa forme… Il décrivait un monde entier, sans brisure, qui ne pouvait être interprété que de manière univoque. Mais où un tel monde se trouve-t-il aujourd’hui ?" Libération, 20 mars 2015

Amour 65 (Kärlek 65) de Bo Widerberg
NUM • VERSION RESTAURÉE
dimanche 7/06 16:45 - - lundi 8/06 18:30 - - jeudi 11/06 21:00 - - dimanche 14/06 19:00

Le Quartier du corbeau (Kvarteret Korpen) de Bo Widerberg
NUM • VERSION RESTAURÉE
- - dimanche 14/06 14:15- - mardi 16/06 21:00 - - samedi 20/06 19:00 - - mardi 23/06 19:00



NAGISA OSHIMA

La Pendaison (1968), Le Petit garçon (1969) et La Cérémonie (1971) appartiennent à la période la plus faste et véhémente de Nagisa Oshima, chef de file de la Nouvelle Vague japonaise.
Après s’être émancipé de la Shochiku, compagnie au sein de laquelle il avait fait ses débuts, pour accéder à l’indépendance financière et artistique en créant la Sozosha, le cinéaste entame au début des années 1960 une révolution permanente, le conduisant à composer un cinéma abrasif, à réaliser chaque film selon un regard critique sur le précédent, désireux de parvenir à une réinvention infinie des formes et une virulente critique de la société japonaise. Inspiré de faits divers, La Pendaison pointe l’absurdité des rouages judiciaires menant à l’application de la peine de mort, ainsi que le racisme larvé de la population nippone à l’égard des immigrés coréens, selon un dispositif minimaliste confinant par touches à l’abstraction. Le Petit garçon jette, au sens propre comme figuré, le personnage éponyme dans la cruauté du monde adulte tout en évoquant l’une des obsessions centrales d’Oshima, la criminalité. La Cérémonie, enfin, que le réalisateur décrivait comme le film le plus proche de sa vie, effectue une vertigineuse plongée dans les méandres de la généalogie d’une famille nippone en même temps qu’il explore les béances du Japon d’après-guerre.
En dépit de la diversité de leur propos et de leur système esthétique, ces trois films exposent le bouillonnement créatif et politique de Nagisa Oshima à la jonction des années 1960 et 1970, œuvres dont on eut la confirmation grâce à la dernière réplique de sa filmographie (Tabou) qu’elles étaient conçues par un artiste "possédé par le Démon".

La Cérémonie (Gishiki) de Nagisa Oshima
NUM • VERSION RESTAURÉE
- - samedi 13/06 14:30 - - dimanche 14/06 21:00 - - mercredi 17/06 18:30 - - vendredi 19/06 21:00

La Pendaison (Koshikei) de Nagisa Oshima
NUM • VERSION RESTAURÉE
- - mercredi 17/06 21:00 - - mercredi 24/06 18:15- - jeudi 25/06 21:00 - - samedi 27/06 14:30

Le Petit garçon (Shonen) de Nagisa Oshima
NUM • VERSION RESTAURÉE
- - vendredi 5/06 18:30 - - samedi 6/06 15:00 - - dimanche 7/06 21:00 - - samedi 13/06 19:30